S’échauffer la voix avant de chanter ?

s'échauffer la voix
"Comment s'échauffer la voix avant de chanter" D. WEX Music : tutoriel sur YouTube par D. WEX Music
Comment s’échauffer la voix avant de chanter ? Cliquez sur l’image pour voir le tutoriel sur YouTube…

Pour cet article, je m’attaque à une question technique et récurrente de mon cœur de métier pour la partie chant, pour qui souhaite progresser dans cette pratique : comment bien s’échauffer la voix avant de chanter ou quels sont les exercices conseillés par les coachs vocaux pour correctement préparer celle-ci ?

Préambule

Avant toute chose, vous pouvez mettre votre gorge à bonne température au moyen d’eau chaude dans une tisane ou autre pisse-mémé. Souviens-toi jeune padawan, j’ai abordé cet aspect dans ma vidéo sur les aliments (bieeennn !) à préférer pour bien chanter et ceux à bannir (pas bieeennn !). Et l’eau, c’est plutôt bon ! J’ai aussi produit un tuto spécifique pour le positionnement du corps le plus favorable (vidéo), ainsi qu’un article ; pour rappel, colonne vertébrale et plexus bien droits et parfaitement alignés de préférence pour une ouverture des poumons optimale.

Mais mon propos du jour, vous présente concrètement les techniques à adopter pour préparer les cordes vocales et chauffer la gorge avant votre tour de chant, votre enregistrement ou plus simplement votre répétition du jour.

I. L’importance de la respiration

Attention, rappelons-nous d’abord que le ridicule ne tue pas ! Car, ce qui va suivre peut paraitre rigolo, désuet voire un peu niais. Mais, on garde en visuel l’objectif principal : une ligne de progression constante pour devenir meilleur. Et un jour, et il est proche, vivre de sa musique. D’ailleurs, tout commence par la respiration. Une bonne capacité d’expiration sera essentielle et des exercices d’entretien sur ce point sont un préalable. C’est aussi un atout dans la lutte anti-stress, comme je le rappelle dans mon article « comment gérer son stress avant de monter sur scène » et la vidéo qui s’y réfère.

"Comment s'échauffer la voix avant de chanter" D. WEX Music : inspiration et expiration. 2 éléments indispensable pour bien chanter.

Alors, ça commence par des exercices à répéter plusieurs fois, comme inspirer par le nez et expirer par la bouche le plus longtemps possible. On s’aide en faisant des lèvres fines pour réduire l’orifice de sortie et on tient, on tient, on tient… Vous pouvez ajouter du son pour être raccord avec votre volonté de production phonique. La préservation de votre organe favori passera par l’utilisation de sons les plus graves possible, dont on dit qu’ils seraient économes pour la capacité des cordes vocales. C’est d’ailleurs une pratique à généraliser avant une répétition ou un concert : parler doucement, en utilisant le bas de la gorge et des sons graves. Plus facile à faire pour les hommes que les femmes, mais celles-ci ont aussi des tonalités plus loud à préférer à leur niveau.

II. Ajouter des sons graves

"Comment s'échauffer la voix avant de chanter" D. WEX Music : bol tibétain

Le résultat, dit guttural, se rapproche des chants austères et monocordes des moines tibétains, façon petit scarabée : âââââââââââââââââââââââââââââââ oooooooooooooooooo ââââââââââââââââââââââââââââââââ…

Et, on tient le plus longtemps possible comme pour la version avec expiration, en alternant des « â » et des « o » et en oscillant du grave vers le plus aigüe. Vous répétez l’exercice 3 ou 4 fois de façon à obtenir une sensation de chaleur au niveau du larynx.

III. Détendre les lèvres pour bien s’échauffer la voix avant de chanter

"Comment s'échauffer la voix avant de chanter" D. WEX Music : bébé rockeur

Poursuivons avec une posture encore plus ridicule, mais tout aussi efficace dont l’objectif est de détendre les lèvres et développer leur musculature : de la gonflette pour lèvres en somme.

C’est aussi très utile pour améliorer la diction. Vous voilà donc en phase de régression pour revenir à l’époque de vos 1 an et vous faites un bruit de moto avec les lèvres. Brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr… 

On reste dans le marrant, j’en conviens, mais ces vibrations haute fréquence permettent un véritable éveil musculaire des lèvres ; attention aux postillons quand même ! Idem que précédemment, pour le larynx, vous modulez les sons graves et plus aigus toujours avec le Brrrrrr, en allant bien jusqu’au bout de votre souffle préalablement inspiré par le nez.

Maintenant, on passe à une phase qui nécessite des accessoires.

IV. Exercice branché !

Je me suis équipé de ma guitare électroacoustique, micro, sono et casques. Le but de cette préparation-là est de chanter les accords de la guitare. J’enchaine 4 accords de gratte, et je plaque une chansonnette avec ma voix en regard de la mélodie. J’en profite pour monter du grave vers l’aigüe et je redescends. Je peux aussi varier la rythmique en imposant des stops et des reprises. J’ai joué la mineur, do mineur, sol majeur et ré majeur avec le capodastre en 5. Et je fais tourner pendant quelques minutes.

"Comment s'échauffer la voix avant de chanter" D. WEX Music : micro de studio à condensateur sur une fixation type araignée muni d'un filtre pop up de marque Rode
Micro de studio à condensateur sur une fixation type araignée muni d’un filtre pop up de marque Rode.

Etape suivante, toujours avec la guitare. Je reste sur mes 4 accords, mais cette fois-ci, j’ajoute une difficulté phonique en articulant des syllabes qui font passer ma bouche et mes lèvres de positions opposées consécutivement ; de l’horizontale à la verticale et inversement, tout en faisant travailler la langue de haut en bas. Ça donne des sons comme : la, le, li, lé, lo, lé, lo… hé, ô… Celui-ci prépare aussi la diction.

Vous pouvez aussi mixer et enchainer avec l’exercice précédent. Seize mesures du premier, enchainées avec seize du second, et vous reprenez par le premier. Voilà. Ces exercices de base vous rapprochent aussi de la justesse de ton. La préparation et l’échauffement de la voix sont autant nécessaire au chanteur que le sont les mêmes préparatifs pour le sportif. S’échauffer pour ne pas se blesser par une soudaine activité puissante et prolongée. Mais aussi pour acquérir la justesse du geste et du son et, finalement, pour la longévité du sportif et du chanteur dans sa spécialité…

V. Récapitulons : pour s’échauffer la voix avant de chanter

Clap de fin pour cette préparation de la voix. D’autres coachs vocaux auront sans doute leur petite variante et vous serez rapidement à même de créer les vôtres. Les objectifs restent les mêmes : bien chauffer les cordes vocales à base de sons graves, préparer tout autant les muscles des lèvres et affiner votre oreille.

Les exos sont aussi évolutifs, car, au fur et à mesure de votre échauffement, vous introduisez des notes de plus en plus hautes. J’ai moi-même appris tout ça avec mon coach vocal, et je mesure tous les jours l’apport considérable de ces techniques professionnelles que je vous livre.

Bon courage…

"Comment s'échauffer la voix avant de chanter" D. WEX Music : micro Shure SH55 type Elvis
Micro Shure SH55 type Elvis

Pour aller plus loin, je vous propose une séance de coaching OFFERT de 30 min. Vous pourrez ainsi me poser toutes les questions que vous voulez ainsi que les problématiques que vous rencontrez. Par la suite, nous pourrons convenir d’un coaching périodique afin de que vous puissiez un jour vivre de votre musique :

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Voir aussi : « Comment se positionner pour bien chanter ?« 

Comment gérer son stress avant de monter sur scène ?

Comment gérer son stress avant de monter sur scène ? un tutoriel par D. WEX Music
Cliquez sur l’image ci-dessous pour voir mon tutoriel vidéo sur le sujet.

Le sujet de ce post est commun à tous les artistes : chanteurs, musiciens, scénaristes ou metteurs en scène etc. Que l’on monte sur scène ou qu’on s’apprête à faire une séance d’enregistrement en studio, nous pouvons être victime d’une sensation qui s’apparente au stress, connu sous le nom de trac. Mais alors, comment gérer son stress avant de monter sur scène ? Comment vaincre son trac ou plus humblement, comment l’apprivoiser ? Je vous livre mon analyse dans les lignes qui suivent.

Préambule

Comment gérer son stress avant de monter sur scène ? Tout comme l'athlète olympique dans ses starting blocks, le stress se gère.

Donc, résister au stress ou comment s’accommoder du trac ? Ce sujet concerne bien entendu les artistes dont l’expression de la discipline passe par la scène. Cela concerne également les comédiens et les métiers périphériques. Mais cet obstacle se dresse aussi face aux sportifs de haut niveau comme le skieur en position dans la stalle de départ en haut de la piste ou le sprinteur de 100 mètres dans ses starting blocks. Eux sont pressés par l’obligation de performance, la maitrise du chronomètre ou le dépassement pur et simple de l’adversité.

Pour l’artiste, la pression nait essentiellement de la présence d’un public devant lequel il se livre en montant sur scène. Mais le musicien de studio subit, lui, le stress du bouton rouge pour des sessions d’enregistrement. Cas classique : vous maitrisez parfaitement votre solo ou votre chant les doigts dans le nez, mais dès que le rouge est mis : patatra ! Panique totale, impossible d’articuler une demie phrase pour le chanteur. Vos mains se crispent ou semblent enfouies dans des moufles pour le musicien. Tout ce long et fastidieux travail de préparation est réduit à néant. Pour apprivoiser ce stress, je vous propose quelques astuces.

I – Bien s’échauffer

Plus particulièrement pour le chanteur, bien s’échauffer la voix, comme je l’ai déjà expliqué dans une vidéo. Je vous invite à retourner écouter cette bonne parole et les étapes qui la composent. Cela vous mettra d’office dans une parfaite condition avant la scène ou le studio. Souvenez-vous que les plus grands s’échauffent la voix avant de chanter (scène ou studio).

Comment gérer son stress avant de monter sur scène ? Tout d'abord bien s'échauffer la voix comme Freddie Mercury.

II – Bien se positionner

Là aussi, sujet abordé dans une vidéo éponyme. La posture de votre corps, dans l’espace de votre studio ou sur la scène, est primordiale. Mais, la tenue et la cohérence des différentes parties de votre corps, les unes par rapport aux autres, sont fondamentales. Une meilleure stabilité corporelle permet de se sentir plus sûr de soi et de prendre possession des lieux.

Comment gérer son stress avant de monter sur scène ? Bien se positionner, comme Johnny Hallyday

Souvenez-vous de ces bêtes de scènes campées sur leurs jambes avec la main sur le micro comme on dompte un cheval au rodéo ou comme on enfourche sa Harley. Prendre le pas sur le trac est aussi une question d’équilibre.

III- Bien respirer

En méditation comme en yoga, la maitrise de sa respiration est un totem incontournable. 

Comment gérer son stress avant de monter sur scène ? Bien respirer, comme en méditation.

A reprendre donc. Dans la panoplie des bonnes attitudes anti-trac, les spécialistes parlent de respiration en triangle ou en carré.

Explication : vous inspirez pendant 4 secondes. Puis, vous bloquez la respiration pendant 4 secondes, et enfin, vous expirez pendant 4 secondes. 3 temps comme les 3 côtés d’un triangle. En carré, il y a un côté de plus. Donc un temps, de plus : on ajoute un temps de blocage après l’expiration. Pour être efficace, il faut faire tourner ce modèle pendant quelques minutes, de manière à diminuer le rythme cardiaque. Ainsi, vous ralentissez votre flux sanguin et donc vous réduisez votre stress. C’est une attitude simple et mécanique, qui ne demande ni réflexion évoluée, ni temps de préparation ; à pratiquer immédiatement avant l’événement porteur de stress. Concrètement, juste avant la scène ou l’affichage du voyant « on air », voire encore au moment de mettre les pieds dans les starting blocks pour le sprinteur.

IV- Oublier l’alcool ou avec modération…

Dans le landernau du rock et du métal, une pratique anti-stress consiste à la descente de bières ou d’alcools forts. Quand je dis « descente », on est même sur les chutes du Niagara pour quelques-unes de mes idoles dont la capacité à entrer sur scène complètement bourrées relevait de l’automatisme. Par exemple, celui qui dit avoir vu Brian May sobre sur scène est un menteur. Mais pour sa défense, le guitariste de Queen a souvent expliqué qu’il était incapable de jouer en public sans alcool (et autre substance en ce qui le concerne) dans le sang, tellement la panique prenait le dessus. Ou encore Dave Grohl, l’ex-batteur de Nirvana, actuel chanteur des Foo Fighters qui est capable de descendre une bouteille de whisky pur avant de monter sur scène. 

Comment gérer son stress avant de monter sur scène ? Oublier l'alcool, ne faites pas comme Dave Grohl.

J’ai aussi abordé le sujet dans une vidéo concernant la préparation de sa voix avant de chanter et notamment les aliments bons et moins bons (vidéo). Disons que c’est culturel dans le milieu cité, mais si vous obtenez peut-être une douce euphorie déstressante, souvenez-vous que l’alcool n’est pas recommandée pour le chant, car elle dessèche les cordes vocales. Donc « oui » pour les gratteux avec modération afin de rester en capacité de trouver ses doigts, mais « non » pour les chanteurs qui risquent de griller leur voix (à moins que le style musical soit raccord ou que ce soit un choix éditorial pour certains, comme ici). Préférez quand même le procédé de respiration.

V- A vous de jouer

Voilà, n’hésitez pas à mettre en pratique ces principes et à m’en donner des nouvelles. Les applications sont multiples. L’étudiant préparant un examen écrit et surtout oral trouvera aussi un bénéfice à ces méthodes enseignées en méditation, relaxation ou PNL (programmation neurolinguistique). Dans tous les cas, pour reprendre le contrôle, cela passe par un abaissement du rythme cardiaque et l’asservissement de la production d’adrénaline, mais également du taux de cortisol (l’hormone de la peur et du stress)

Une dernière astuce pour la route. Plus spécialement pour les musiciens de scène. Il reste la solution du port de lunettes de soleil. Avec l’éclairage réduit, le public disparait complètement, et avec lui, une partie de la frousse acquise à la montée des marches du plateau. C’est aussi cohérent avec le look rock-métal que je pratique. Donc à tester pour les membres de ce style musical en repérant bien les bords de la scène au préalable, tout de même. Car si les lunettes servent à éviter la sensation de ridicule, celui causer par une gamelle en bout scène peut tuer une carrière.

Par contre, les lunettes n’ont aucun intérêt pour le studio d’enregistrement, on est d’accord ? Ou alors pour une imitation de Ray Charles de mauvais goût… 

Comment gérer son stress avant de monter sur scène ? A l'instar de Metallica, porter des lunettes de soleil sur scène comme sur cette caricature.

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A lire aussi : « Comment être plus productif ?« 

A lire aussi : « Comment rester motivé toute l’année ?« 

Comment être plus productif ?

Miniature de la vidéo YouTube de D. WEX Music
Miniature de la vidéo de D. WEX Music "comment être plus productif ?"
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Comment être ou devenir plus productif quand on passe toute la journée au boulot, alors qu’on souhaite développer son projet d’avenir et qu’on rentre à 19h00 chez soi ? Vous ne savez pas par où commencer, vous n’avez que le week end ou un bout de celui-ci pour vous y mettre et, de fait, le temps est compté.

Des hacks* et des actes

Dans cet article, je vous propose des solutions pour aider votre organisation par la mise en application de hacks, que j’utilise moi-même et que j’ai appris durant mes études, de façon à être beaucoup plus productif ; ça peut vous servir dans votre vie professionnelle aussi, si vous êtes en quête d’amélioration.

I – Hack 1: la règle des 2 minutes

La règle des 2 minutes : indispensable pour être productif.

Il concerne les tâches dont la réalisation demande un temps très court. Idéalement de 2 minutes maximum, mais le hack est applicable si la durée est supérieure, il reste de l’ordre de quelques minutes. L’idée est de traiter cette tâche tout de suite, immédiatement et sans délai. Inutile de laisser trainer ou de remettre à plus tard. Le risque est de créer des soucis parasites et d’influer négativement votre mind set.

Faites tout de suite les tâches que vous pouvez absorber rapidement et qui risquent de vous gêner. Attendre, apportera du stress et grossira votre liste des tâches à faire. Alors l’excuse « j’ai plein de tâches qui durent 2 minutes, tu ne te rends pas compte ! » n’est pas recevable. Pour être plus productif, il suffit de planifier dans votre agenda la période que vous allez consacrer à la réalisation des courtes tâches.

II – Hack 2: tenir un agenda

Conséquence, vous planifiez votre semaine ou votre journée. Le soir à partir de 19h00 je fais ceci et cela ; le lundi c’est plutôt ça ; le mercredi je me réserve cela ; ce week end, c’est ce machin qui est prévu, tandis que pour le suivant ce sera ce truc… Bref, un agenda ! Ne restez pas avec des tâches à faire uniquement stockées dans votre tête. C’est mal ! Ecrivez-les sur un post-it au pire pour éviter de les oublier et évacuer du stress sur l’ensemble des tâches que vous avez à faire.

L'agenda est un outil indispensable pour rester productif.

Maintenant, pour être encore plus productif, vous ne devez pas oublier de rêver…

III – Hack 3: apprenez à rêver

Vous avez bien lu, je dis « rêver ». A l’école ou à la maison, quand vous étiez petit, vous vous êtes surement entendu dire « Arrête de rêver, ça sert à rien, concentre toi sur le factuel et sur les choses concrètes de la vie : rêver c’est pas bien !… ». 

Ne t'arrête jamais de rêver pour être productif.

Mais réfléchissons (à défaut de rêver pour le moment)… Sans les rêveurs pas d’automobile, pas d’avion et on ne serait jamais allé dans l’espace, ni sur la lune non plus. Sans rêveurs, pas de modernité, pas de création ! Le monde se divise en deux catégories (voir le bon, la brute et le truand, par Sergio Leone 1966) de personnes. Les consommateurs d’un côté, public passif. Les créateurs de l’autre : les actifs. Les premiers restent statiquement en bas de l’échelle sociale, au contraire des seconds dont l’accession à la richesse est probable.

Vous vous sentez l’âme d’un producteur ou d’un créateur? Mais vous êtes actif alors ! Laissez-vous donc rêver. Oublier les anathèmes subis depuis l’enfance par le système ou l’éducation nationale et laissez libre court à votre imagination. Attention, le réalisme est de mise tout de même. Il ne s’agit de rêver courir tout nu dans la nature, mais de possibilités concrètes. Demandez-vous ou vous en serez de vos projets dans 1 an, 5 ans voire 10 ans. Personnellement, je rêve de pouvoir vivre de ma musique depuis un bon moment. A force de me persuader de cette réalité, et de mettre bout à bout des éléments réels de réussite, je concrétise mon rêve petit à petit.

IV – Hack 4: avoir des objectifs

Votre rêve est visualisé ? Parfait. Phase suivante : des objectifs tu te fixeras. Mais le sous-entendu important de cette mise en objectif est la planification. 

Se fixer des objectifs pour être plus productif

Retournez d’abord voir mon article ou ma vidéo « comment rester motivé ». Pour rappel, ces objectifs doivent être concrets et réalistes. Vous pouvez d’ailleurs vous focaliser sur un seul objectif pour ne pas vous disperser. Celui-ci peut cependant se composer d’un certain nombre de sous-objectifs. Je me reprends en exemple : mon objectif est donc de vivre de ma musique

Mais pour l’atteindre, je mets déjà en œuvre plusieurs sous-objectifs ou produits. Je fais des compositions originales (« Look at me »), je fais des covers (« Bohemian rhapsody » ou «The unforgiven II»), des clips, des vidéos YouTube (« comment écrire une chanson« ), j’anime quotidiennement mon site internet… je réalise et crée donc des productions diverses et variées. J’élabore aussi des business plans pour générer des revenus (télécharger cet ebook pour savoir comment je fais), car je ne suis pas encore en mesure de vivre totalement de ma musique et quitter définitivement mon emploi. Tous ces sous-objectifs convergent vers mon objectif ultime.

V – Hack 5: le travail en temps masqué

Le travail en temps masqué : indispensable pour augmenter sa productivité.

Bon… Là, vous pourriez me dire que c’est conjoncturel, mais ça n’a rien à voir avec la situation sanitaire. D’autant, que quoi qu’en disent certains scientifiques, le masque empêche une ventilation normale des voies aériennes et donc du cerveau. J’aurais donc tendance à penser que le port du masque n’est pas propice à la réflexion ou la création, mais en aucun cas à être plus productif.

Plus sérieusement, j’ai acquis cette technique du travail en temps masqué en école d’ingénieur. C’est très utilisé dans l’industrie automobile. Il s’agit de réaliser plusieurs sous-tâches pendant le déroulement d’une tâche  principale plus longue, mais incompressible et incontournable… Je sens bien que j’en ai perdu quelques-uns…

Je formalise : je me lève le matin avec l’objectif de ne pas perdre de temps pour ne pas être en retard au boulot. Il me faut 2 minutes pour préparer mon jus d’orange, mon bol de céréales et quelques agapes. Mais le chauffage seul de l’eau pour mon thé me prend aussi 2 minutes. 

Donc, si je commence par rassembler ce que je vais manger et qu’ensuite, seulement, je mets l’eau à chauffer, l’ensemble me ponctionnera 4 minutes de mon temps (2 + 2 pour les soupçonneux adeptes de la théorie du complot). Alors que si je commence par mettre l’eau à chauffer, qui est une action dont la durée est incompressible (je ne peux pas l’accélérer), et que je rassemble ma sustentation pendant le temps de chauffe, le temps total consommé sera de 2 minutes (2 + 0). Et nous sommes tous d’accord pour dire que nous sommes tous à la minute près le matin ! C’est ça le travail en temps masqué.

Si vous êtes entrepreneur, et que vous ne connaissez pas le principe, je vous assure que vous gagnerez énormément de temps avec celui-ci.

VI – Hack 6: la règle des 80/20

La règle des 80 / 20 de Pareto : outil indispensable pour être plus productif.

C’est la loi dites de Pareto (Vilfredo Pareto – 1848-1923, économiste  italien). Le concept est de concentrer 20 % de vos efforts sur 80 % de résultat. Et non pas le contraire, 80% d’effort pour 20 % de résultat. Bien entendu, il faut se focaliser sur les tâches prioritaires de son objectif. Une bonne maitrise de la technique est un atout certain dans la quête finale.

VII – Hack 7: le clean desk

Né des techniques de management américains des années 80, le clean desk consiste à ranger et ordonner son bureau tous les soirs et avant le départ en weekend. Le but n’est pas de faciliter le travail des techniciens de surface. Une étude de l’époque démontre que l’esprit humain est beaucoup plus productif lorsque l’environnement de l’individu est rangé, propre, clair et sain.

Le clean desk vous assura d'être plus productif.

En effet, l’esprit ne sera pas immédiatement opérationnel, si, en pénétrant dans son bureau, l’individu est face à des piles de dossiers désordonnées, des ustensiles de bureau dispersés çà et là, des boulettes de papiers chiffonnés à côté de la corbeille. La mise en route du sujet sur son activité professionnelle est largement compromise.  

Inversement, une table de travail immaculée et des stylos proprement alignés dans leur réceptacle est une situation génératrice d’une atmosphère propice à la concentration et à une mise en action intellectuelle rapide. Pareil à la maison.

Vous rentrez le soir chez vous et vous tombez sur la pile de vêtements sales ou pas repassés, la montagne de vaisselle dans l’évier et les cartables des enfants au milieu du couloir. Vous êtes forcément face à un obstacle qui enfreint votre motivation pour vous atteler à la poursuite de votre projet. Apprenez à systématiquement, ranger, classer, rapidement nettoyer votre environnement. Ne conservez sur votre bureau que votre ordinateur prêt à l’emploi pour un rapide retour vers l’atteinte de votre objectif.

VIII – Hack 8: se couper des sources de distraction

Pour être efficace dans la poursuite de votre projet, vous devez, au moment de travailler sérieusement à celui-ci, isoler votre esprit de toutes sources de distractions extérieures ou de dérangement.  

Différence source de distraction qui peuvent vous empêcher d'être productif

Lorsque je travaille à la réalisation d’un article ou d’une vidéo YouTube, je m’enferme dans mon studio, je coupe mon téléphone, je ferme ma maison, les enfants ne sont pas présents, je ne suis pas joignable par e-mail ou quelle autre source que ce soit. Tout est coupé : je suis à 100 % concentré sur la réalisation de la vidéo et même plusieurs vidéos consécutivement de manière à réserver mes prochains weekend à d’autres tâches utiles à mon projet.

Voilà, fin du conseil du jour en espérant que cette liste de hacks vous permettra de devenir, comme moi, plus productif rapidement.

* En programmation, le hack est une solution rapide et bricolée pour contourner un problème.

Pour aller plus loin, je vous propose une séance de coaching OFFERT de 30 min. Vous pourrez ainsi me poser toutes les questions que vous voulez ainsi que les problématiques que vous rencontrez. Par la suite, nous pourrons convenir d’un coaching périodique afin de que vous puissiez un jour vivre de votre musique :

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A lire aussi : « comment vivre de sa musique« 

Comment rester motivé toute l’année ?

Miniature de vidéo D. WEX Music

Le changement d’année est souvent le moment de prises de bonnes résolutions, qu’on peine à garder en ligne de mire au fil des mois. Nous sommes tous pareils, et nous finissons parfois à oublier les objectifs principaux que l’on s’est fixé sous le gui. Coupable désigné : la motivation ! Vous souhaitez palier à cette faiblesse chronique qui vous empêche de rester motivé toute l’année pour concrétiser votre projet ? Alors, lisez la suite de ce post, je vous livre les 7 clés indispensables à cette quête.

Miniature D. WEX Music "comment rester motivé toute l'année".
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Préambule

Nous avons tous besoin de motivation à longueur de journée. Ça commence dès le matin pour trouver la force et l’énergie de se lever. Ou de répondre positivement à l’appel du réveil qui sonne. Nous avons besoin de motivation pour aller au boulot. Besoin de motivation pour faire allégeance à son chef. Pour échanger cordialement avec ses collègues. Pour se remettre au sport, pour se lancer dans un régime amincissant, pour arrêter de fumer ou encore pour apprendre un instrument de musique. Bref, tous les items de la vie quotidienne se nourrissent de motivation. Alors, comment faire concrètement, pour maitriser cette satanée motivation ?

I – Choisir son objectif

Votre détermination sera d’autant plus efficace que l’objectif à atteindre sera lui-même clairement identifié dans votre esprit. Il doit vous inspirer de manière automatique et sans aucun doute. Ainsi, le choix de l’objectif doit donc être cohérent pour que sa poursuite, tout au long des 12 mois de l’année, soit réaliste. Encore faut-il en avoir vraiment envie.  

Cible avec deux flèches. Il est primordial de se définir un objectif pour rester motivé toute l'année.

Vous pouvez, par exemple, vouloir des abdos en tablette de chocolat, pour ces messieurs, ou des jambes galbées pour ces dames. Mais si cette idée n’est pas plus inscrite que ça dans une réelle volonté d’accomplissement, l’échec est promis. Vous allez vous trainer quelques semaines en salle de sport pour justifier le coût de l’abonnement ou accepter sur la même durée des salades crudités sans sauce. Mais, l’élan va se tarir rapidement, car cet objectif ne vous tient pas vraiment à cœur.

Voilà pourquoi le choix du bon objectif est primordial.

II – Se rappeler quotidiennement son objectif

Mon objectif personnel est de devenir une rock star. Certains se gaussent ou sourient de mépris (j’en vois deux ou trois devant leur écran…). Mais, je leur donne rendez-vous d’ici quelque temps et rira bien qui rira le dernier. Blague à part, pour ne pas perdre de vue mon objectif, sachez que tous les matins je me réveille au son de mes propres compositions. Et je me dis « ça, c’est D. WEX » et j’écoute en boucle pendant que je me prépare. Ici, dans mon studio, j’ai accroché au mur mon premier disque d’or. Bien entendu, il est factice (pour l’instant). Il m’a été offert par trois de mes plus fidèles abonnés en guise de soutien.  

Merci encore les gars… et tel l’alchimiste, je compte bien le transformer en or véritable un jour. Ainsi, cet objet concret est parfaitement motivant pour l’atteinte de mon objectif d’autant que je l’ai sous les yeux tous les jours. Il me permet de rester motivé. A vous de trouver votre cadre, votre totem, votre référence qui vous aidera au jour le jour à ne pas oublier le but ultime. Plus simplement, vous pouvez coller des post-it sur la porte des toilettes ou le réfrigérateur avec des messages de rappel.

III- Se motiver le matin en se regardant dans le miroir

Clé numéro 3 : se motiver au quotidien commence dès le matin ! Et plus particulièrement en vous regardant dans le miroir de la salle de bains. Bref, vous avez des yeux de cocker et la tête dans le sillon inter-fessier (je ne voulais pas dire fion, c’est vulgaire…), mais faites ce détour avant de quitter votre domicile. Regardez-vous brièvement dans ce miroir et dites-le à haute voix : « t’es le (la) meilleur(e), aujourd’hui tu vas déchirer, tu vas tous les avoir à ta botte… ». 

Miroir

En d’autres termes, donnez-vous un bon coup de boost pour cette nouvelle journée dans la lignée du premier jour du reste de votre vie. Et faites-le face à vous-même. Car, dans la recherche de votre Graal, la personne la plus importante, c’est vous et personne d’autre à cet instant. Vous devez être égoïste et penser à vous seul dans ces moments de charge de motivation et de positivisme (cf. ma vidéo « Comment être plus positif« ).

On se dit qu’on est bon, on se dit qu’on mérite, on se dit qu’on fait ce qu’il faut etc. C’est pour cette raison que je dis « je te souhaite ce que tu mérites » au nouvel an, et pas « plein de bonnes choses » mièvrement, car ça ne veut rien dire. D’autant plus que par expérience, on sait tous que rien n’est acquis et que rien n’arrive sans travail ni détermination.

IV- Qu’est-ce qui peut nuire à mon objectif ?

« Connais-toi, toi-même mais connais aussi tes ennemis ! » La clé numéro 4 est d’identifier le ou les événements qui peuvent empêcher l’atteinte de l’objectif. Si votre objectif est la reconquête de votre intégrité physique par le sport et qu’un point de passage obligé est la pratique du vélo le dimanche matin, il faut sanctuariser cette pratique.  

Focus sur son objectif afin de rester motivé toute l'année.

Malheureusement, c’est à ce moment-là que votre copain René passe de manière inopinée pour vous débaucher à regarder un fameux match. Et vous aimeriez bien regarder ce fameux match avec René, tout en buvant une bière. Et non. Vous restez fixé sur l’objectif. Vous lui dîtes :« nein ! Tu viens avec moi faire une sortie à vélo ou courir. Mais, désolé, on ne se verra pas cette fois, ni les autres dimanches dans le même créneau horaire d’ailleurs. » Mettez en place, toute l’année, une stratégie pour éviter les éléments qui se dresseraient entre vous et la concrétisation de votre objectif. La maîtrise de ce point 4 constitue pratiquement un objectif à elle seule.

V- S’entourer des bonnes personnes

V-1 Savoir reconnaître les gens toxiques

Fuir les personnes toxiques pour rester motivé toute l'année.

Votre entourage proche, votre cercle de connaissances professionnelles ou votre voisinage se composent, entre autres, de personnalités négatives. Sans chercher à faire de la psychologie de comptoir ou une analyse sociétale fine, ce qui serait une perte de temps, nous avons autour de nous des personnes qui cultivent une forme d’art de la négativité. A fuir ! « Cours Forest ! » et ne t’arrête pas. C’est plus facile à dire qu’à faire, j’en conviens.

Surtout si ces personnes composent votre cercle familial proche. Je reconnais avoir moi-même une grande difficulté à opérer une esquive radicale. Mais, fuir la toxicité de cette compagnie ne peut qu’être bénéfique. Dans les transports en commun c’est plus simple. Branchez-vous directement une musique impitoyablement prenante dans les oreilles et vous fuirez la négativité ambiante des travailleurs sur le trajet de leur supplice.  

V-2 Rester dans votre bulle

Même si je reconnais moi aussi faire la gueule le matin dans mon TER, je reste connecté à mon objectif. Pareil au boulot. Préférez le contact de gens agréables, emprunts d’une certaine joie de vivre, sans prétention, ni prise de tête et éloignez-vous des autres. Choisissez aussi ceux qui peuvent être une aide dans l’atteinte de l’objectif. Nous sommes la moyenne des 5 personnes que nous côtoyons le plus dans notre journée, sachez-le !!

Je veux des tablettes de chocolat ? Donc, je me rapproche d’un coach. Je veux être une rock star ou vivre de ma musique ? J’achète des formations en ligne et je me forme en ce sens ou je suis religieusement les préceptes de D. WEX Music… Plus sérieusement, je vous renvoie à ma vidéo « comment créer son projet professionnel ». Retenez que si les personnes positives pouvant vous aider pour concrétiser l’objectif ne sont pas accessibles en chair et en os, rentrez en contact numériquement en visionnant des vidéos ou à travers des livres.

VI- Gérer un objectif à la fois

Relevez un défi à la fois, afin de rester motivé toutes l'année.

Ne pas se surcharger. Je reviens au point 1 : choisir son objectif, au  singulier. Celui-ci peut se composer de plusieurs sous-objectifs transverses. Mon objectif personnel de devenir une rock star est plus raisonnable si je précise « vivre de ma musique ». C’est un objectif satellite, mais plus parlant et réaliste car, si je ne le perds pas de vue, devenir rock star est plus utopique aujourd’hui que dans les années 70/80 où l’offre était moindre, comme la demande, et les supports de diffusions beaucoup plus restreints. 

Par contre, vivre de ma musique est parfaitement et complètement réaliste, puisque je génère déjà des revenus par l’atteinte concomitante de plusieurs sous-objectifs (voir article et vidéo « comment vivre de sa musique»). Ne pas se disperser. Cependant, mes sous-objectifs, produire une chaine YouTube, créer des vidéos conseils, publier des e-books, réaliser des covers, composer des chansons originales, sont des parties intégrantes de l’objectif final : vivre de ma musique.

VII- Pourquoi cet objectif-là est si important pour moi?

VII- 1 Tout est un éternel recommencement

La boucle se ferme d’elle-même. Ce point 7 relie les premiers les uns aux autres et nous ramène au début. Si vous ne pouvez pas répondre quand on vous pose les questions, « pourquoi cet objectif en particulier ? », « en quoi est-il important pour vous ? », la conclusion de l’erreur de casting va s’imposer. Si une inflexion positive au plan émotionnel ne vous envahit pas à son évocation ou lorsque vous en parlez dans le détail, vous devez envisager sérieusement d’abandonner cette idée, d’en changer ou de remettre à plus tard.

Motivation

La motivation, sujet identitaire de ce post, ne doit pas venir de sollicitations extérieures, mais émaner de vous-même. C’est une approche kinesthésique. Le ressenti, la part émotionnelle du projet contribuent à votre propre satisfaction. Cette motivation vient de vous-même pour assouvir un objectif propre dont l’atteinte vous procure la fameuse sensation d’accomplissement (oups ! j’en ai perdu certains en route ?).

Je parle de ma musique avec des amis régulièrement, et sans flagornerie, ils sont persuadés pour moi que je vais aboutir dans mon projet. Juste en écoutant l’intensité de la passion et la détermination qui m’animent. Si ce n’étaient que des mots, ma gestuelle et mon langage corporel témoignent aussi de cette émotion et de cette envie d’y arriver. Dans ce sens, la présence de mon disque d’or factice au mur n’est pas une simple décoration : c’est un permanent rappel de motivation.

VII- 2 Rien n’est possible sans émotion

Plus trivialement, pour atteindre les étoiles on commence par viser la lune. Mais l’objectif est atteint par la motivation, et la motivation nait d’une émotion. Soyez convaincu vous-même. Je fais un régime pour faire un régime, ça peut ne pas le faire. Par contre, je le fais pour plaire à une femme ou un homme, j’ai donc intégré une dimension émotionnelle.

Conséquence, la motivation me gagne plus énergiquement pour convertir l’objectif. Je me déplace sur le plan émotionnel et je prends l’exemple de la remise en forme. Je fais ou refais du sport pour retrouver de l’énergie et une seconde jeunesse, et me sentir mieux, mais c’est aussi pour profiter de la vie plus longtemps au bénéfice de mes proches également. En découle une émotion née des liens affectifs familiaux, qui produit la motivation nécessaire à cette activité.

J’espère que la réponse que je vous apporte à la problématique de la motivation au quotidien vous permettra d’y voir plus clair dans votre approche de la réussite. Etant mon propre laboratoire, je me sens confiant dans ma gestion du sujet et, très honnêtement, plutôt crédible. En vous souhaitant ce que vous méritez plus que tout, bonne année, joyeuses pâques et joyeux non anniversaire !

Pour aller plus loin, je vous propose une séance de coaching OFFERT de 30 min. Vous pourrez ainsi me poser toutes les questions que vous voulez ainsi que les problématiques que vous rencontrez. Par la suite, nous pourrons convenir d’un coaching périodique afin de que vous puissiez un jour vivre de votre musique :

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A lire aussi : « comment vivre de sa musique« 

Comment écrire une chanson ?

Miniature de ma vidéo YouTube

Tout artiste souhaite savoir comment écrire une chanson. Bien sûr, je ne délivre ici que mon point de vue sur le sujet en lien avec ma propre expérience et il est entendu que vous trouverez sur le net mille et une autres façons de faire. 

Ainsi, je vous propose par ailleurs et gratuitement un e-book de ma conception récapitulant les étapes principales du sujet du jour : comment écrire une chanson.

Il s'agit de l'ebook de D. WEX sur comment écrire une chanson. Ebook téléchargeable gratuitement.
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Comment écrire une chanson : préambule

Le prérequis incontournable est la maitrise d’un instrument de musique, guitare ou piano idéalement. Il faut savoir jouer d’un instrument pour associer écriture et composition.

homme en train d'écrire sur une partition se trouvant sur un piano

I- Description globale

I-1 Déterminer son style musical

Première étape de réflexion : déterminer le style musical qui a votre préférence. Les compositions de chansons de style pop, rock, métal, R&B, rap, techno sont parfaitement différentes. Certes, on peut admettre que pop, rock, métal et même variété française possèdent une structure similaire. A l’inverse, les musiques urbaines évoluent dans un registre bien particulier. Donc, la détermination du style recherché est primordiale et préalable pour aboutir au deuxième point : la structure de la chanson.

I-2 Structurer votre chanson

Dans le cas d’une chanson rock, il y a une intro, un refrain, des couplets, un pont et une coda. Une structure classique se schématise à l’aide des repères suivants. Appelons « A » les couplets, « B » le refrain et « C » le pont. Les structures de composition traditionnelles seront : 

I-2-1 Structures de composition traditionnelles

1/ Intro, AABABCB

2 / Intro, ABABCB

3/ Intro, AABABCAB

I-2-2 Prenez garde au temps radiophonique

Votre choix de structure dépendra aussi de la durée que vous donnez à votre composition. A ce propos, gardez à l’esprit que le temps de diffusion radiophonique standard est de 3 minutes à 3 minutes trente secondes maximum. Donc, si votre projet intègre une destination dans ce medium, vous devez viser un résultat final d’une durée incluse dans cette fourchette. Pour le coup, mon exemple n’est, pour le moment, pas le meilleur car la plupart de mes compositions avoisinent les cinq minutes ; je me fais cependant fort de les remanier si nécessaire.

Autre contre-exemple, « Bohemian rhapsody » de Queen (le meilleur cover connu est ici). La version intégrale dure 6 minutes et le groupe a tenu, mordicus, à ne rien couper : le producteur refuse d’abord de le proposer aux radios, mais ce sont elles qui finalement se sont appropriées le titre faisant fi de sa longueur… Mais bon, à moins d’avoir la renommée de Queen, je vous conseille 3 minutes 30 maximum. Et si vous avez la renommée de Queen, vous n’avez pas besoin de mes conseils.

I-3 Composer sa chanson

Troisième item, la composition en elle-même. Une chanson est construite de deux éléments clés : le chant et la musique. Le chant introduit lui-même un texte et une mélodie, dite le phrasé chanté. La musique, pour sa part introduit une mélodie également, un accompagnement qu’on désigne aussi par « harmonies », et enfin une rythmique.

Attention, cette dernière est non négligeable ! Elle donne le tempo. Le son d’une batterie, plus ou moins présent, est d’une importance capitale. Super exemple, sachez que « Born to be alive » de Patrick Hernandez, hymne disco s’il en est de 1978, a été composé initialement en 1973 sur un tempo hard rock qui fit un bide et dont The Traceelords se sont inspirés ici. L’air de la chanson est similaire, mais la différence rythmique leur confère à chacune une identité propre.

I-4 L’importance des paroles

Pitié ! S’il vous plait, faites-en sorte que votre texte ait un sens. Une trop grosse majorité de chansons qui passent en radio n’ont aucun sens. En français comme en anglais, même si la seconde est beaucoup moins riche que la première, la plupart des textes n’ont ni queue ni tête, voire sont parfaitement ridicules.

A mon sens, les paroles d’une chanson doivent :

– Porter un message

– Mettre en valeur la mélodie du morceau

– Traduire une émotion

– Respecter la nature et la structure de l’ensemble.

I-5 Faut-il écrire les paroles avant la musique ou l’inverse ?

Soyons binaire, il n’y a que deux possibilités pour quelqu’un qui travaille seul et qui est donc un auteur et compositeur. Soit le texte d’abord, soit la musique d’abord.  

Cas n°1

Si c’est le texte d’abord, l’opération est similaire à l’écriture d’un poème. J’ai opté pour cet ordre à deux reprises. Je remarque que le texte est mieux travaillé, plus abouti. Par contre, j’ai eu plus de difficultés à le mettre en musique. Adapter le nombre de pieds qui composent un vers ou une phrase complète à la mélodie peut finir en casse-tête. 

Cas n°2

J’écris la musique d’abord. Je recherche un thème à la guitare qui me plait, puis je commence à faire du phrasé-chanté dessus. Le fameux « yaourt ». Des mots commencent à sortir sans idée de cohérence au début. Ces mots résonnent en sons dans votre esprit et structurent déjà votre ébauche.

Stylo plume écrivant sur une feuille de papier

La phraséologie s’effectuera dans une seconde étape. C’est cette technique que je préfère. Je structure musicalement ma chanson avec mon intro, mon couplet, mon refrain. Je finalise le pont plus tard. Là, je chante mon yaourt sur ma musique de façon à mettre en lumière ma mélodie-chant. In fine, toute la partie musicale est calée et il n’y a plus qu’à intégrer le texte. 

La grande majorité des professionnels travaillent ainsi. Un compositeur travaille une orchestration complète et donne le bébé à un auteur pour le texte. Super-méga contre-exemple : Elton John. Son complice de toujours, Bernie Taupin écrivait préalablement les textes, toujours. Puis, Elton John composait à la lecture des textes, toujours… Un petit exemple .

I-6 Le choix du texte

I-6-1 Le choix de la langue

Stylo plume écrivant sur une feuille de papier

Je vous renvoie d’abord au point 4 : la chanson doit porter un message. Le choix des mots est extrêmement important. Se pose ici la question « dans quelle langue j’écris ma chanson ? ». Fatalement, vous aurez plus de facilité dans votre langue maternelle bien que l’anglais, à mon sens, soit un idiome qui se chante plus facilement. Je vous rassure, j’ai, moi aussi, besoin du dictionnaire pour écrire en anglais. Ce support me parait plus facile à mettre en phrase ; il est sans doute plus convenu.

En tant que français, la critique sera aussi plus souple. Choisir l’anglais est peut-être, encore, un subterfuge pour arriver à ses fins : les termes sont moins précis et les tournures de phrases plus automatiques lorsqu’on a juste une maitrise moyenne de la langue. Le français est bien plus juste. Et puis, soyons clair, une phrase qui ne mène nulle part s’entend de suite en français. 

I-6-2 Le champ lexical

Pour vous aider, une fois le titre de votre chanson acquis, vous pouvez faire une recherche du champ lexical des termes principaux de celui-ci. Je prends l’exemple d’une de mes compos : « Morgane née de la mer ». J’ai noté sur une feuille des mots tirés des légendes arthuriennes et des mythes celtiques que je voulais absolument voir apparaitre dans le texte final. En relisant mes choix, les rimes se sont imposées d’elles-mêmes. De la même manière, vous pouvez balancer sur le papier toutes les références qui vous connectent à votre titre ou à un terme majeur de celui-ci.

Dans le déroulé, il est possible que les couplets viennent plus vite que le refrain. Vous pouvez vous trouver sec aussi pendant un long moment. Dans ce cas, mieux vaut lâcher l’affaire pendant un temps pour revenir plus conquérant : vous reprenez votre guitare et l’inspiration coule de source. Y’a pas de règle. Il m’est même arrivé d’avoir le déclic en dormant ou pendant la phase d’endormissement. Et paf ! réveil en sursaut et à une heure du matin me voilà en train de gratter le fruit de mes pensées embrumées. Pour la prise de note rapide et la trouille d’oublier la bonne idée qu’on vient d’avoir, vous pouvez opter pour le bloc note à portée de main en permanence ou le dictaphone (bien entendu l’appli smartphone du même tonneau pour les geeks).

I-7 Le choix de la musique

Point de départ : un riff à la guitare ou une mélodie sur le piano. Et vous regardez comment ça s’enchaine. Bien sûr, vous avez le niveau technique nécessaire. Important : respectez la tonalité initiale pour mélodie et chant, sinon l’impression de fausseté va sauter aux oreilles. Mais l’organe de base est le « riff » (de l’acronyme anglais rythmic figure), ou « ostinato » qui est un phrasé musical qui se répète en boucle.

Ce principe comparable à un thème, existe depuis le moyen-âge et les troubadours pour accompagner les chansons de geste. Les mots « ostinato » ou « riff » peuvent s’oublier : retenez le principe. Aspect suivant, tout aussi important : la rythmique. Celle-ci doit être permanente et continue et s’appliquer autant à la mélodie qu’au chant. L’ensemble doit être cohérent et harmonieux. Maintenant place à la pratique.

II- La composition

Puzzle 4 couleurs: représente les paroles , la mélodie, les harmonies et la rythmique qui sont le cocktail magique pour une bonne chanson.
Paroles, mélodie, harmonies et rythmiques sont le cocktail magique pour une bonne chanson.

Retour sur les 4 éléments principaux de la construction d’une chanson :

1. Le texte, les paroles

2. La mélodie chant ou phrasé-chanté

3. L’accompagnement / les harmonies

4. La rythmique 

Voyons cela d’une manière plus pratique.

Guitare à la main : ce sera plus compréhensible sur la vidéo ici. Mais, si vous n’y accédez pas, je tente une explication littérale.

II-1 Le choix des accords

Je vous propose de taper dans une suite d’accord classique : la mineur « Am », do majeur « C », sol majeur « G », mi majeur « E ». Le travail principal consiste à produire un enchainement ordonné des accords. La tonalité doit être respectée avec une tierce d’écart. Par exemple, les accords en ré (mineur et majeur) « D » et  « Dm » ont cette particularité de produire une sensation d’appel ou d’ouverture vers un autre enchainement. Après, il faut faire tourner tout cela pour le mettre dans l’ordre qui éveille un intérêt.

J’aime bien l’accord de mi mineur « Em », qui est relativement simple à atteindre sur une guitare et qui est parmi les plus graves, ce qui correspond particulièrement à ma tessiture vocale. Et puis, c’est le premier accord de « Nothing else matters » de Metallica. Et j’aime Metallica, pour ceux qui ne l’auraient pas compris.

Donc, je fais tourner le mi mineur. A la tierce, je trouve un sol majeur « G ». En accord frappé ou en arpège (info béotien : quand tu joues les cordes l’une après l’autre). Arpège dans l’ordre ou dans le désordre ou encore dans un autre ordre. Deux accords, ça fait un peu pauvre. Pour rester dans la même tonalité j’ajoute un do septième « C7 ». Maintenant, je dois trouver une mélodie chant bien marquante qui s’immisce dans l’esprit. Si je l’oublie en un instant, c’est que ça ne collait pas correctement. En route pour le yaourt…

II-2 Le choix du phrasé chanté

Donc, je balance des sons. On dirait de l’anglais, mais ça ne veut strictement rien dire et un anglophone n’y retrouverait pas son Shakespeare. Le but est de trouver la mélodie du chant et trouver des sons qui collent parfaitement à l’accompagnement. Vous entendez des sons faux ou disharmonieux, c’est normal : je suis en phase de recherche et de travail. J’ai l’équivalent du couplet en ligne de chant, maintenant je cherche une ligne de chant pour le refrain.

Pour celui-ci, je remplace le « C7» en fin par un ré majeur 4 « D4 ». Et, comme je disais plus tôt, je trouve que cet accord appelle une suite. J’enchaine le tout. Me voilà avec un semblant de refrain et de couplet. Phase suivante, je fais en sorte que l’ensemble se coordonne bien. Si ce n’est pas le cas, couplet et refrain ainsi bâtis ne sont pas fait pour être dans la même chanson.

Il me semble avoir trouvé quelque chose qui n’est certainement pas le tube de l’année, mais une bonne base de travail. Avec 4 accords, j’ai un enchaînement de couplets et refrain qui fonctionne. La mélodie sonne sympathique. Je viens réellement de faire cette combinaison à l’instant sans recherche préalable, je précise. C’était l’exercice promis et comme je sens un certain potentiel, je vais travailler la suite pour vous proposer la phase suivante : l’enregistrement sur mon home studio.

III– L’enregistrement en home studio

Vous êtes bloqué au stade de l’enregistrement de votre chanson fraichement composée ? Alors lisez bien ce qui suit…

Nous avons précédemment construit notre projet de chanson, il est temps de se tourner vers mon DAW (digital audio workstation), en français STAN (station de travail audio numérique), pour fixer, non pas sur la bande mais sur disque dur le fruit de notre travail. 

copie écran de Studio One

Sur la vidéo, vous verrez que je partage mon écran avec une incrustation. Je travaille sur Studio One, mon DAW. 

III-1 Créer un nouveau fichier

Je crée un nouveau morceau, le logiciel affiche une boite de dialogue avec date et artiste, et je ne renseigne rien d’autre au début ; fréquence d’échantillonnage, tempo, résolution… je n’y touche pas pour le moment. Par défaut, je choisis toujours le morceau vide. En dessous, le logiciel propose toute une liste de morceau préformaté. Je reste sur mon idée première. Je valide et s’affiche une page de composition. 

Tous les DAW vous proposerons une arborescence similaire à ce stade. Je prends une piste audio mono. Pour ce projet, je choisis quelque chose de relativement basique : 2 pistes guitare, 1 piste basse, 1 piste chant et peut-être une piste batterie si on a le temps. Je positionnerai une guitare à droite et une autre à gauche pour obtenir un effet stéréo sympathique, mais avec deux enregistrements différents.

III-2 Enregistrement des pistes de guitare

La première piste de guitare sera à gauche de mon audiobox, qui est mon interface entrante (voir vidéo : « comment créer son home studio »)

Photo de l'audiobox de Presonus. Il s'agit de l'interface entrante que je possède.

Je branche ma guitare électro-acoustique. J’envoie le tempo. Je commence à 70 à la noire pour me rendre compte que c’est trop lent. Ce tempo se compose de 3 temps faibles et 1 temps fort sur lequel se produit le changement de mesure. Ces battements en arrière son me permettent de  jouer « au clic » et de garder le rythme. Après essai, je constate que le bon tempo est 80. Allez ! Je me lance, je programme un départ différé avec 8 mesures pour du beurre, et c’est parti…

Maintenant je crée une nouvelle piste mono. Sur mon DAW, je vais en bas dans la partie mixage et je renomme les pistes : guitare 1 et guitare 2. Je positionne le curseur de son aux ¾ gauche pour la première et ¾ droit pour la seconde. Puis, j’enchaine l’enregistrement de la deuxième guitare. A l’issue, un traitement s’opère pour que les deux lignes de guitares se superposent bien. Phase suivante : la basse.

III-3 Enregistrement de la ligne de basse

Pour commencer une petite leçon d’un maitre en la matière : Peter Hook.

Maintenant, revenons à notre projet. Je sauvegarde la première phase que je renomme : « Don’t stop me now ». Ce sont des termes qui ressortaient pendant ma recherche. Pendant ce temps, j’ai déjà retraité le son en séparant les guitares 1 et 2. A présent, j’introduis la basse à l’aide de mon clavier maître relié à mon DAW. Pour cela, je dois caller précisément l’affaire manuellement pour que les temps de basse tombent parfaitement sur les temps forts : ça se passe toujours sur la boite de dialogue de mixage et je déplace le curseur avec la souris. Petit rappel : chaque barre verticale correspond à un temps. Ainsi, je travaille en 4 temps (4/4), donc il me faut 4 temps pour faire une mesure. Un espace inter barre correspond à une noire. Deux, c’est une blanche ; quatre, une ronde.

Par contre, l’homme n’étant pas une machine, il subsiste toujours un temps de latence qui correspond au délai de transmission d’information entre le cerveau et le doigt, qui appuie sur la touche, puis la prise en compte de la commande par l’audiobox, d’où cette nécessité de retraitement. De la même manière, au regard des lignes de guitare, on voit bien l’impact des coups frappés et la progression de l’onde induite. L’ingénieur du son devra toujours agir en post production pour millimétrer la composition quelque soit le niveau de professionnalisme des artistes enregistrés. Si on écoute le rendu à cet instant, on note bien que sans la basse le travail serait bien plus aigu. On passe à la voix !

III-4 Enregistrer la voix

Micro de studio à condensateur dédié au enregistrement studio

Pour cette partie, il nous faut un micro à condensateur, et non un micro dynamique comme pour la scène. Idéalement, un micro à prise XLR ou USB pour se raccorder à l’interface entrante. Je vous invite à revenir sur ma vidéo « comment créer son home studio » pour voir le matos que j’utilise. Action : je calle ma voix sur le projet. Je rappelle que ce n’est qu’une voix témoin sans parole proprement dite. A l’écoute, et quand je check la piste sur le défilement, je constate que cette ligne sature un petit peu. Elle est sans doute trop forte et nécessitera un retraitement avec compresseur. Il reste du travail de fond, mais c’est cohérent pour cette étape « maquette ».  

Bien entendu tout reste perfectible : je peux ajouter une batterie et d’autres entrée. Mais ce n’est pas le but aujourd’hui, car ça peut prendre des heures, des jours et des nuits. Personnellement, j’avance à l’envie et je ne peux pas tout expliquer ici en quelques frappes, mais on a bien dégrossi la problématique de base… Non ?

III-5 A retenir

A retenir, l’ordre d’apparition des artistes. J’enregistre la ou les guitares en premier, ou le piano si c’est votre instrument leader. Doubler c’est bien. C’est-à-dire faire une seconde piste de guitare, légèrement différente de la première, sinon le rendu sera pauvre harmoniquement parlant. Vient ensuite la basse. Puis, je vais d’ailleurs ajouter une autre piste pour un violoncelle par exemple. Pour ce faire, je choisis la fonction éditeur d’instrument dans Studio One… 

Je peux le jouer en direct sur le clavier numérique. Ce genre d’instrument donne du coffre et de la profondeur. Mon projet final intégrera une ligne de batterie. Même procédé d’insertion dans mon logiciel. Je choisis une boucle rock acoustique que je peux aussi dupliquer tout en intégrant un simple charleston au début… 

Evidemment, Studio One demande une habitude de manipulation pour être à l’aise, comme tout logiciel. Vous voyez que ça demande du tâtonnement. J’avance, je reviens, je modifie. Bref, ça prend beaucoup de temps. 

Notez bien l’importance de la coda à la fin pour conclure et la cymbale. Notre maquette initiale est bouclée. Elle dure 3:30 minutes. Souvenez-vous, 3:30 est le format modèle pour passer en radio. Je vais réfléchir à la suite : je peux prévoir un solo ou pas et on en reparle d’ici quelque temps. 

IV – Pour aller plus loin

Néanmoins, si vous souhaitez aller plus loin dans la démarche d’écrire une chanson, je vous invite à lire mes deux articles sur comment créer son home studio et comment vivre de sa musique.

Pour aller plus loin, je vous propose une séance de coaching OFFERT de 30 min. Vous pourrez ainsi me poser toutes les questions que vous voulez ainsi que les problématiques que vous rencontrez. Par la suite, nous pourrons convenir d’un coaching périodique afin de que vous puissiez un jour vivre de votre musique :

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Vous pouvez également obtenir une formation haut de gamme en business music et 4 formations au home studio (-30% de réduction en passant par ce lien uniquement) qui vous aidera sans nul doute pour déchirer en business music (il s’agit de la formation que je suis actuellement).

Plus modestement, vous pouvez obtenir le secret pour vivre de sa musique. Avec ce livre, le business music n’aura plus aucun secret pour vous.

Le secret pour vivre de sa musique : cliquez sur l’image ci-dessus pour commander le livre…

Mais maintenant, c’est à vous de jouer.

Faites de la bonne musique et ne lâchez rien.

A bientôt…

D. WEX

Comment vivre de sa musique ?

« Comment vivre de sa musique » ? C’est la question typique que se pose tout jeune artiste qui cherche à percer dans la musique. Selon moi, il y a trois étapes clés et c’est justement ce que je suis en train de vivre actuellement.

Il s'agit de la miniature de ma vidéo "comment vivre de sa musique" sur ma chaîne YouTube.
Pour aller plus loin, cliquez sur l’image ci-dessus pour visionner mon tutoriel pour ma chaîne YouTube…

Prérequis: vous avez un potentiel

On part, bien sûr, du principe que vous avez forcément un potentiel. Soit vous êtes bon à la guitare, en chant ou en batterie. Peut-être savez-vous écrire des chansons ou des textes. Vous êtes éventuellement producteurs ou avez envie de l’être, vous êtes beatmaker etc… Réfléchissez : pour tous ceux qui travaillent dans l’urbain, vous avez forcément un savoir particulier, une connaissance type. Donc un potentiel à exploiter.

Trois étapes clés

Elles sont selon moi incontournables, mais on pourra toujours m’opposer des griefs de ce genre. « Comment tu peux prétendre donner des conseils pour pouvoir vivre de ta musique ? Alors que toi même tu n’en es pas encore là ». Ou « on te voit pas souvent sur MTV, non plus ? »… bref, pour qui il se prend celui-là ?

Alors certes, il est vrai que je ne vis pas encore à 100% de ma musique. Mais, je commence à dégager quelques profits grâce à celle-ci. Grâce aussi à tout le business que je bâtis autour de mon projet. Et c’est justement ce que je souhaite vous livrer ici.

I. Etape 1: «un budget déjà tu auras»

L’étape 1 pour pouvoir vivre et gagner de l’argent avec sa musique c’est déjà d’avoir… de l’argent. Et ouais ! Vous ne pouvez pas vous lancer dans la musique si vous avez zéro euro d’avance. Il vous sera nécessaire d’avoir de l’argent pour pouvoir :

  • vous améliorer techniquement dans votre pratique de la guitare ou dans votre chant,
  • trouver un prof de guitare, un coach vocal, 
  • vous améliorer au niveau du beatmaking, au niveau du montage audio etc.

1. N’attendez pas pour commencer

Vous aurez besoin d’un budget pour construire un home studio, vous acheter un bon ordinateur avec une bonne interface entrante, un bon DAW (Digital Audio Workstation) pour pouvoir enregistrer vos compos. Il va vous falloir aussi un bon micro de studio pour vous enregistrer correctement si vous faites du chant… Il va vous falloir, forcément, de l’argent pour commencer. 

Alors, si jamais vous êtes lycéen et que vous envisagez absolument de devenir un artiste vivant de sa musique, commencez d’abord par finir votre scolarité et vos études, et trouver un bon boulot bien rémunéré. Ou profitez des vacances pour enchainer les petits boulots et mettre de l’argent de côté.

Photo de billets : élément indispensable pour vivre de sa musique

C’est comme ça que j’ai commencé à titre personnel et que je me suis acheté ma première guitare et mon premier ampli guitare que j’ai, d’ailleurs, fabriqué moi-même en partie.

Il est indispensable, si vous avez vraiment envie de vous lancer, de mettre de l’argent de côté. 

Si vous avez 18 – 20 ans et que, vous commencez à travailler mais que votre boulot ou que les études qui s’y rapportent ne vous intéressent pas, trouvez-vous un, voire deux jobs alimentaires avec l’objectif de dégager un maximum de sous. Le but est d’investir ensuite dans votre musique.

Maintenant, si vous avez une trentaine d’années, que vous avez déjà un boulot mais que votre loyer, vos factures, votre voiture, vos enfants impactent votre salaire en intégralité, écoutez bien ce qui suit.

2. Gagner de l’argent pour réinvestir dans votre projet

Car je suis dans ce cas. Mais j’ai trouvé la solution pour gagner de l’argent en plus de mon salaire, même si celui-ci est déjà correct, pour dégager un bénéfice à réinvestir dans mon projet.

Cela vous intéresse ? Alors téléchargez le lien directement dans la description dans la partie étape 1 et vous allez obtenir une fiche récapitulative de ce que j’ai mis en place. Depuis à peu près un an maintenant, mes différents produits du net améliorent mon quotidien, mes loisirs et mon projet. Télécharger l’e-book.

II. Etape 2: «Te former tu devras»

Il est indispensable de se former même si vous êtes un super bon guitariste, un super bon chanteur, que vous êtes un dieu en beatmaking, en batterie ou quoi que ce soit d’autre. Vous avez forcément besoin de vous former aux métiers du disque.

Tout ce qui concerne les droits d’auteur, les droits d’interprète ; tout ce qui concerne la SACEM (Ô combien je l’aime…), la SPEDIDAM, l’ADAMI… Si, vous voulez être producteur : la SPPF, la SCPP… Il faut aussi savoir comment faire du booking, savoir comment rechercher un attaché de presse, savoir comment faire de la publicité sur YouTube ou Facebook, ou encore comment obtenir des dates pour faire des concerts.

Tout cela s’apprend, car il n’y a rien d’inné et il faut absolument se former à cet aspect du business. Pour tout cela voici un lien utile vers notamment les formations que j’ai moi-même suivies en business musique, home studio pour savoir quel matos utiliser et comment correctement le faire.

image d'un livre ouvert représentant l'instruction et la formation pour savoir comment vivre de sa musique

III. Etape 3: « le mind set tu auras»

Une fois l’argent obtenue pour vous acheter du matériel et des formations et que vous êtes formé, l’étape 3 est constituée du mind set.  What is it le mind set ? C’est le super état d’esprit !

Image représentant deux personnes dos à dos, l'un avec un cerveau rouge avec un cadenas et l'autre avec un cerveau vert et une plante qui y pousse. Le mindset est indispensable pour vivre de sa musique.

Vous ne pouvez pas vous lancer dans un tel projet que « vivre de sa musique » sans avoir un mental d’acier. Je poursuis personnellement ce projet à fond depuis trois ans et je ne fais quasiment que ça dès que j’ai un moment d’activités non professionnelles. Même en vacances, là où je me trouve aujourd’hui. Je suis tout le temps en train de faire de la musique ou de travailler sur mon projet.

Alors, bien sûr, certains peuvent penser que si je n’ai pas complètement abouti au bout de ce temps, je n’y arriverai jamais. Et d’ailleurs, beaucoup d’artistes lâchent l’affaire tout simplement parce qu’ils n’ont pas un mind set de fou.

1. Faire des sacrifices

Il faut vous fixer des objectifs (voir ma vidéo « comment rester motivé »). Cependant, il y a des sacrifices, beaucoup de sacrifices à faire. Il faut en être conscient. Mon business m’a certainement coûté mon mariage. Il m’a coûté des amis que je ne vois plus et même des gens de ma famille que je ne vois plus non plus. Mais, vases communicants obligent, j’ai rencontré d’autres personnes qui partagent la même vision que moi et la même envie de réussir. Autre conséquence, ma carrière professionnelle en a pâti parce que, depuis trois ans et mon investissement intellectuel sur mon projet, mon esprit est moins disponible pour mon job. Mes patrons successifs l’ont bien senti et ne me proposent donc pas les postes auxquels je pourrais prétendre. Mais ce n’est pas grave, puisque seule la musique m’intéresse.

Si vous n’êtes pas prêts à faire ce genre de sacrifices, cet article et cette vidéo ne vous sera pas plus utile que ma chaine youtube. Donc, «Au revoir» (D’après Valéry Giscard d’Estaing le 10 mai 1981).

Vous êtes toujours là ? Je reprends.

Je ne suis pas un héros, euh… une rock star !

2. Le mind set suite

Si vous avez peur d’échouer avant même d’avoir commencé, vous ne pourrez pas y arriver. Pourtant, il est très facile, à mon sens de pouvoir vivre de sa musique. Je n’insinue pas devenir une rock star façon Johnny hallyday 2.0, ni d’être le Metallica ou le Nirvana du moment, je prétends uniquement vivre de ma musique. Qu’est-ce que « vivre de sa musique ? » C’est obtenir par votre pratique musicale le même profit financier que vous procure votre salaire actuel. Et ceci est d’autant plus probable, qu’à l’origine (revoir pré-requis au-dessus) vous avez un potentiel en guitare, en chant ou autre. Vous pouvez aisément constituer un groupe et vous lancer dans l’écriture d’une chanson relativement facilement (un coup de main pour écrire une chanson ? C’est ICI pour ma vidéo ou mon ebook gratuit sur le sujet).

Image représentant l'ebook de D. WEX sur "comment écrire une chanson". Cet ebook téléchargeable gratuitement est un outil indispensable pour savoir comment vivre de sa musique.
Comment écrire une chanson : les 7 étapes clés. Cliquez sur l’image ci-dessus pour télécharger gratuitement mon ebook…

3. Séquence motivation

Vous êtes amoureux de la musique, vous respirez musique, vous vivez musique, vous ne pouvez pas passer une journée sans écouter de la musique, sans faire de la musique (quel que soit votre style) ; le constat est sans appel : vous êtes fait pour ce métier. Mais parlons rentabilité : il y a des milliards et des milliards d’euros investis mondialement dans le secteur. Le camembert est colossal ! Votre part du gâteau (pour ceux qui n’aiment pas le fromage), en toute humilité, existe forcément.

Graphe représentant les exploitations numériques de la musique : le marché global du digital s'élève à 735M€.
Une bonne connaissance de marché mondiale vous permettra de savoir comment vivre de sa musique.

Il ne s’agit pas de devenir riche (quoi que sur un malentendu… regardez Patrick Bruel !). L’objectif réaliste est de vivre correctement de sa musique à hauteur de 2000 à 3000 euros par mois. Concrètement, vous pouvez concevoir vos propres cours ou formations, en guitare ou en chant sur le net. Par la suite, vous réinvestissez cet argent dans votre projet. Je vous propose mes 50 meilleures idées pour gagner de l’argent avec votre musique ici. 

Graphe représentant le chiffre d'affaire mondial de la musique enregistrée entre 2001 et 2018.
Comprendre le marché mondial, vous aidera à savoir comment vivre de sa musique.

Voilà mon point de vue sur le sujet, sachant que je vis l’étape 3 à fond en ce moment et qu’il ne faut jamais perdre de vue le but ultime : « vivre de sa musique».

Néanmoins, si vous souhaitez aller plus loin dans la démarche de vivre de votre musique, je vous invite à lire mes deux articles sur comment créer son home studio et comment écrire une chanson.

Pour aller plus loin, je vous propose une séance de coaching OFFERT de 30 min. Vous pourrez ainsi me poser toutes les questions que vous voulez ainsi que les problématiques que vous rencontrez. Par la suite, nous pourrons convenir d’un coaching périodique afin de que vous puissiez un jour vivre de votre musique :

Réservez votre coaching GRATUIT avec D. WEX

Cliquez sur l’image ci-dessus pour voir la vidéo YouTube…

Vous pouvez également obtenir une formation haut de gamme en business music et 4 formations au home studio (-30% de réduction en passant par ce lien uniquement) qui vous aidera sans nul doute pour déchirer en business music (il s’agit de la formation que je suis actuellement).

Plus modestement, vous pouvez obtenir le secret pour vivre de sa musique. Avec ce livre, le business music n’aura plus aucun secret pour vous.

Le secret pour vivre de sa musique : cliquez sur l’image ci-dessus pour le commander…

Faites de la bonne musique et ne lâchez rien !

A bientôt…

D. WEX

Salut à vous les amateurs de bonnes musiques !

Bienvenue sur mon blog ! Ce blog dédié aux amateurs de bonnes musiques et aux jeunes artistes en devenir et souhaitant s’améliorer. Sur ce blog, nous allons construire ensemble notre projet musical. Je vous partagerai des articles aussi souvent que possible.

Qui suis-je ?

Salut à vous les amateurs de bonnes musique. Je suis D. WEX, auteur, compositeur et interprète dans le registre rock / metal. Artiste français, produit par Steve ESTATOF.

Je suis D. WEX, auteur, compositeur et interprète dans un registre rock / metal. J’ai sortit au début de l’année 2020 mon premier single professionnel « Look at me« . Il a été enregistré et produit par Steve ESTATOF, le vainqueur de la nouvelle star 2004.

Depuis 3 mois, je travaille sur mon projet de création musicale afin de pouvoir, un jour, vivre de ma musique. Ainsi, je partage sur mon blog mon expérience et mes connaissances, afin de vous aider à en faire de même. Même si la musique n’est pour vous qu’une passion, les conseils que vous y trouverez vous aideront sans aucun doute à progresser.

En contre partie, j’attends de votre part que vous commentiez ces articles et que vous fassiez connaître à cette communauté votre expérience et les difficultés que vous rencontrez dans la mise en place de votre projet. S’il s’agit de choses que j’ai vécues et traversées, je vous ferai part de mon expérience. Si ce sont des choses que je n’ai pas encore rencontrées, cela fera l’objet d’un article et pourquoi pas d’un tutoriel sur ma chaine YouTube.

Découvrez ma chaîne YouTube

D’ailleurs, si vous me découvrez via mon blog, je vous invite dès maintenant à vous abonner à ma chaîne YouTube. Tous les vendredis à 16h30, je sors un nouveau tutoriel ou un clip vidéo de ma création. Vous y découvrirez pleins de tutoriels vidéos qui vous permettront de vous améliorer. L’avantage de la vidéo, c’est que vous pouvez voir exactement de que je fais. Je partage également souvent mon écran pour vous montrer comment faire telles ou telles choses

N’hésitez donc pas à me laisser des commentaires en dessous de mes articles. Vous serez ainsi raccrochés à ma newsletter qui est publié chaque semaine.

Pour aller plus loin dans vos démarches et votre projet, je vous propose une séance de coaching OFFERT de 30 min. Vous pourrez ainsi me poser toutes les questions que vous voulez ainsi que les problématiques que vous rencontrez. Par la suite, nous pourrons convenir d’un coaching périodique afin de que vous puissiez un jour vivre de votre musique :

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Cliquez sur l’image ci-dessus pour voir la vidéo YouTube…

Merci pour votre soutien.

A lire aussi : Mon article « Comment vivre de sa musique« 

A lire aussi : Mon article « Comment écrire une chanson«