Étiquette dans comment vivre de sa musique

Comment accrocher un fan ? Les 7 étapes clés

Comment accrocher un fan ? une vidéo par D. WEX

Est-il facile d’accrocher un fan ?

Comment clairement définir son projet musical ?

Comment construire et structurer sa fan base ?

Mais surtout, dans un premier temps, comment trouver ses premiers fans ?

Si les réponses à ces questions vous tarabustent, vous êtes au bon endroit. Je vous procure, depuis quelques articles maintenant, des éléments constitutifs pour votre projet et je vous propose aujourd’hui de nous attarder sur l’identification de l’avatar ou profil type de celui ou celle qui va vous permettre de vivre de votre musique : le fan ! Encore faut-il accaparer ou accrocher un fan…

Voici 7 étapes clés dans cette quête.

I- Préambule

Parallèlement à mes articles (et vidéos) axés sur l’apprentissage et la pratique musicale, je poursuis l’idée de vous sensibiliser à l’aspect marketing de notre projet, avec ici « comment accrocher un fan ? ». Et c’est une période charnière pour moi, car j’ai sauté le pas de quitter mon boulot pour commencer à vivre de ma musique depuis l’année dernière.

Dans la « définition de mon projet musical comme un pro », je dois, bien entendu, m’assurer d’être suivi et apprécié dans la pratique de mon art ; je dois donc opérer la ou les bonnes actions pour m’aliéner un public et être suivi régulièrement. Mais comment faire pour accrocher un fan ?

James Hetfield sait comment accrocher un fan !
James Hetfield de METALLICA entouré de ses fans…

II- 3 erreurs fréquentes

Pour plaire, au-delà de la qualité de sa production, il faut commencer par ne pas déplaire. Il faut éviter d’abuser de supports de communication de toute nature. Les erreurs rédhibitoires sont donc :

  • inonder les boites aux lettres ;
  • distribuer des flyers dans les soirées ;
  • poster n’importe quoi sur les réseaux sociaux.

Ne pas saouler et ne pas inonder les boites mail. Personnellement, je communique une newsletter par semaine, pas plus, vers la mailing-list que je me suis constitué. J’ai horreur de voir ma boite personnelle saturée. Je ne l’applique donc pas à ceux dont je pense qu’ils sont sensibles à ma façon d’être. L’ultime risque est que les prospects se désabonnent de votre support.

Pour accrocher un fan, inutile de tous miser sur les flyers !

La distribution de flyers reste une pratique courante dans le milieu de la musique et des concerts, malgré son côté anti-écolo plus trop à la mode. C’est comme ça jusqu’à que ce soit autrement…

Cependant, son efficacité reste aléatoire. Le pékin ne fait pas forcément le lien entre toi et le papier. Une discussion appuyant le geste est indispensable, comme la remise d’une carte de visite. C’est donc chronophage et la rentabilité est incertaine, mais pourquoi pas ?

Par contre, oubliez l’abandon de piles de flyers au coin du bar ou sur des rebords de table. C’est inefficace au possible et si la fabrication de prospectus n’est pas bonne pour la planète, elle conserve en plus un coût non négligeable. Le côté « bouteille à la mer », je n’y crois pas un instant.

Pour le troisième point, je rejoins l’idée du premier. Beaucoup de jeunes artistes ou de groupes entretiennent une fan base de réseaux sociaux par l’envoi d’une grande quantité de messages quotidiens. 3, 4 ou 5 fois par jour, c’est ridicule. Ils postent tout et n’importe quoi et les prospects ne seront plus réceptifs au message principal.

III- Alors, comment faire pour accrocher un fan ?

Le but de l’action est de :

  • transformer un inconnu en fan ;

Pour cela l’attitude idoine est de :

  • te présenter d’une manière claire et concise ;

et de :

Pour accrocher un fan, pense à Socrate...
  • dégager une assurance et du charisme.

Evidemment, l’excès est de dégager trop d’ego et de paraitre prétentieux. Méfiance !

Dans le domaine de la recherche de la notoriété, la formule type reste : bien se connaitre pour mieux se faire connaitre. Je vous renvoie vers Socrate qui ne disait pas autre chose, même si lui ne recherchait pas la notoriété.

IV- La technique des 4 accroches

Je vous communique les 4 sésames connus pour accrocher un fan :

  1. l’accroche orale courte : dans le cadre d’une rencontre imprévue avec peu de temps de préparation face à des personnes importantes. C’est une des meilleures façons d’accrocher un fan. Faut-il encore avoir une carte de visite sur soi avec son mail, son site internet et sa chaîne YouTube ;
  2. l’accroche orale longue : dans le cadre d’une rencontre prévue, comme une interview avec des questions préparées ; j’ai testé pour vous lors d’une interview au profit de l’académie des créateurs « YouTube » dont je fais partie ; j’ai eu un petit temps de préparation avec la journaliste pour faire le point sur le thème et les questions abordées : l’affaire était plutôt cadrée.
  3. l’accroche écrite courte : pour une biographie « sexy », un article de presse ou des posts sur les réseaux sociaux ; l’intérêt de l’écrit est pouvoir mieux travailler son message et gommer les sources d’erreur. J’ai appris cette technique dans la formation PEAS (Producteurs, Editeurs et Artistes à Succès) que je suis en business musical et je vous la propose avec une réduction de 30 % ;
  4. l’accroche écrite longue : nécessaire au dossier de projet et de presse, au business plan, aux notes d’intention et dossiers de subvention qu’il faudra, malheureusement, conceptualiser à un moment ou à un autre.
Pour accrocher un fan, il faut construire un business plan...

V- Les 7 étapes clés

V- 1 Etape 1 : test de motivation du projet

Le fameux QQOQCCP, bien connu des concepteurs de projet en tout genre. Il est l’acronyme des questions :

  • qui,
  • quoi,
  • où,
  • quand,
  • comment
  • combien,
  • et pourquoi ?

Ce dernier point étant la question primordiale. Pourquoi ce projet est-il si important pour vous ? Pourquoi celui-ci plutôt qu’un autre ? Et pourquoi maintenant ? Il faut être en mesure de répondre à 5 « pourquoi » consécutivement. Ce qui nous renvoie au post « comment choisir ses objectifs annuels ? » et la technique de l’objectif SMART.

V-2 Etape 2 : le fond

V-2-1 Ta personnalité artistique

Pour accrocher un fan, il faut travailler son personal branding...

Dans le fond se situe, tout d’abord, la personnalité artistique. Il y a une différence entre la personne que l’on est à l’état civil et le personnage que l’on se construit pour son projet. Les anglais parlent de « personnal branding » : ta tenue vestimentaire, ta coupe de cheveux (si t’en as…), ton look, le sentiment ou l’aura que tu souhaites dégager. Tous les artistes ont travaillé leur personnal branding, une manière d’être, de parler, un style à la scène comme à la ville. Tu dois, artiste en devenir, faire la différence entre ta personne et ton personnage.

V-2-2 Ta musique (tu es le fils ou la fille de qui ?)

Toujours dans le fond, il y a la musique :

  • Quel est ton style musical ? De qui es-tu la fille ou le fils artistiquement parlant ?
  • Y-a-t-il un adjectif fort qui te définit ?
  • Y-a-t-il des mots particuliers (dans le sens d’un champ lexical) qui collent spécifiquement à ta personne ?
  • Qu’est -ce qui fait que tu es unique ?
  • Qu’est-ce qui fait que ta musique est unique ? Cette dernière question permettra de mettre en lumière ton avatar : le portrait-robot de ton fan idéal : fille ou garçon, tranche d’âge, milieu social, etc…

Quant à toi, quelles sont tes influences, qu’est-ce que tu écoutais plus jeune, de qui te revendiques-tu ? Ces questions te permettent de tracer un entonnoir et d’accéder, avec fébrilité, au visage de ton avatar. Ces informations seront ensuite primordiales pour satisfaire ce personnage chimérique et l’accrocher.

V-3 Etape 3 : la forme

Ensuite vient la forme. Non moins importante que le fond. Et surtout, l’identité visuelle.

L'identité visuelle est très importante pour accrocher un fan !
  • Quel angle de vue adoptes-tu ?
  • Selon quelle humeur ou quelle saveur ?
  • Qu’est-ce que tu veux faire ressortir ?
  • Un visuel écrit te définit-il avec des phrases courtes ou longues ?

Il faut, par ailleurs, être aligné et cohérent avec ton personnage que tu ne dois pas sur-jouer. Mais qui est différent de ta personne. Comme D. WEX Music, dans mon cas, qui est différent de la personne qui porte mes nom et prénom, car il y a deux personnes en nous.

Et enfin, sur cette étape de la forme, tu dois savoir expliquer ce qui t’inspire pour l’écriture des textes et des chansons :

  • Es-tu chanteur engagé ?
  • Pro écolo ?
  • Pour la paix dans le monde ?

Ton fan attend de se reconnaitre dans les sujets et les champs lexicaux que tu portes.

V-4 La structure

C’est l’étape de la hiérarchisation de l’information. Elle s’applique :

  • à l’oral dans le mode connexion avec ton public au travers de message clés, et d’un éventuel mystère que tu sauras ménager, et qui créera le désir de la part de ton fan.
  • mais aussi à l’écrit au travers des titres de tes chansons ou de tes posts sur les réseaux sociaux, voire d’articles de presse que te concernent et qui sont structurés par des sous-titres, puis un chapô avant le corps de texte. Toute cette étape doit être réfléchie et mesurée et tu ne dois rien faire paraitre ou publier sans être certain de la cohérence de ce que tu as écrit. Je suis très vigilant sur ces contenus même si, malheureusement, il doit y avoir quelques fautes d’orthographe ou de grammaire qui s’immiscent.

V-5 La relecture

Je viens d’en parler, mais l’idéal est de se faire relire par un tiers. Au-delà de cette attention, prend soin de slalomer entre les mots interdits comme « mes écrits sont intéressants » ou « je suis quelqu’un de passionné » ou « d’authentique » ou tout ce qui représente un discours impersonnel.

L’authenticité doit ressortir d’elle-même et tu dois paraitre aligné avec toi-même et ta musique. Mais inutile de dire qu’on est authentique : il faut l’être ! Pareillement, ne pense pas pour les autres. Assure-toi aussi que ce que tu dis ou écris est assez clair. Un enfant doit le comprendre. Dans ce registre, je montre toutes mes vidéos à mes enfants. S’ils comprennent le contenu et voient à peu près où je veux en venir, le test est concluant puisque ça implique que l’adulte de 30 ans devrait comprendre aussi.

Enfin, pour vendre un produit, il faut captiver son prospect, captiver et accrocher son fan. Différence entre le prospect et le fan ? Le second est le client du monde de la musique. Il a déjà donné de l’argent. Le prospect est celui qui est à même de le faire. Mission ? Transformer le prospect en fan !

V-6 La mise en bouche

Etape à opérer seul ou en groupe. Il faut que l’accroche chante, qu’elle soit orale ou écrite, avec un message empreint de musicalité. Aucun son ne doit déranger l’oreille et donc déconnecter l’auditeur.

V-7 Sublimer pour accrocher son fan

« Last but not least » : la sublimation.

C’est l’étape de l’émanation, de la création, de la transformation en ce personnal branding ou l’art du story telling. Je sais, ça fait beaucoup d’anglicisme, mais cette terminologie vient de chez eux et le storytelling est l’art de raconter des histoires.

Faire de soi une personne unique en racontant des histoires. Non pas en inventant quelque chose de complètement faux, dans la veine myhomanie : « j’ai grandi aux states, et c’est au contact des meilleurs que j’ai appris le métal… » ; mais en sachant expliquer avec sincérité les phases qui t’amènent là où tu trouves.

Crée ta légende personnelle. Apporte des détails « sexy », des éléments mystérieux. Bref, de l’authenticité et de la maitrise de la technique de prise de parole. Au besoin en travaillant et répétant votre posture, votre placement de la voix ; votre regard face caméra ou appareil photo.

VI- Conclusion

Pour conclure ou résumer, l’idée maitresse est de bien se connaitre avant tout. Il faut travailler sur sa personnalité, son personnal branding et sa musique tant sur le fond que sur la forme.

Au passage, on hiérarchise l’information que l’on imprime à l’écrit comme à l’oral, sans oublier d’accorder une grande importance à la relecture et au travail en amont sur son texte : on ne laisse rien au hasard dans les paroles de chanson, comme dans les articles de presse ou de blog. D’ailleurs, la pratique de la répétition pour les exercices oraux et faire appel à une tierce personne, pour relire ses écrits, sont de bonnes solutions de contrôle.

Enfin, penser à vous construire une légende sans pipoter, mais en mettant en exergue les bons détails ou les meilleurs événements de votre histoire artistique. Votre fan doit pouvoir se dire « ce type ou cette nana est vraiment génial(e) ! ». Le fan t’apprécie mais pas simplement pour ta musique ou ton art, quel qu’il soit.

Bien entendu, la présente démonstration est théorique, la mise en œuvre reste une affaire de circonstance et de personne. Mon projet intègre des éléments de cette méthode et je ne manquerai pas de revenir vers mon public pour informer sur les réussites ou remises en question à opérer.

VII- Pour aller plus loin…

Si vous souhaitez aller plus loin, je vous propose une séance de 30 min de coaching gratuit. Vous pourrez me poser toutes les questions que vous souhaitez et toutes les problèmes que vous rencontrez. Par la suite, nous pourrons convenir d’un coaching périodique afin de vivre un jour de votre musique.

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Coaching D. WEX Music
Réussir dans la musique avec les formations et les coaching D. WEX Music : cliquez sur l’image pour voir la vidéo YouTube…

Voir aussi : « Comment vivre de sa musique ?« 

Voir aussi : « Comment rester motivé toute l’année ?« 

Comment vivre de sa musique ?

« Comment vivre de sa musique » ? C’est la question typique que se pose tout jeune artiste qui cherche à percer dans la musique. Selon moi, il y a trois étapes clés et c’est justement ce que je suis en train de vivre actuellement.

Il s'agit de la miniature de ma vidéo "comment vivre de sa musique" sur ma chaîne YouTube.
Pour aller plus loin, cliquez sur l’image ci-dessus pour visionner mon tutoriel pour ma chaîne YouTube…

Prérequis: vous avez un potentiel

On part, bien sûr, du principe que vous avez forcément un potentiel. Soit vous êtes bon à la guitare, en chant ou en batterie. Peut-être savez-vous écrire des chansons ou des textes. Vous êtes éventuellement producteurs ou avez envie de l’être, vous êtes beatmaker etc… Réfléchissez : pour tous ceux qui travaillent dans l’urbain, vous avez forcément un savoir particulier, une connaissance type. Donc un potentiel à exploiter.

Trois étapes clés

Elles sont selon moi incontournables, mais on pourra toujours m’opposer des griefs de ce genre. « Comment tu peux prétendre donner des conseils pour pouvoir vivre de ta musique ? Alors que toi même tu n’en es pas encore là ». Ou « on te voit pas souvent sur MTV, non plus ? »… bref, pour qui il se prend celui-là ?

Alors certes, il est vrai que je ne vis pas encore à 100% de ma musique. Mais, je commence à dégager quelques profits grâce à celle-ci. Grâce aussi à tout le business que je bâtis autour de mon projet. Et c’est justement ce que je souhaite vous livrer ici.

I. Etape 1: «un budget déjà tu auras»

L’étape 1 pour pouvoir vivre et gagner de l’argent avec sa musique c’est déjà d’avoir… de l’argent. Et ouais ! Vous ne pouvez pas vous lancer dans la musique si vous avez zéro euro d’avance. Il vous sera nécessaire d’avoir de l’argent pour pouvoir :

  • vous améliorer techniquement dans votre pratique de la guitare ou dans votre chant,
  • trouver un prof de guitare, un coach vocal, 
  • vous améliorer au niveau du beatmaking, au niveau du montage audio etc.

1. N’attendez pas pour commencer

Vous aurez besoin d’un budget pour construire un home studio, vous acheter un bon ordinateur avec une bonne interface entrante, un bon DAW (Digital Audio Workstation) pour pouvoir enregistrer vos compos. Il va vous falloir aussi un bon micro de studio pour vous enregistrer correctement si vous faites du chant… Il va vous falloir, forcément, de l’argent pour commencer. 

Alors, si jamais vous êtes lycéen et que vous envisagez absolument de devenir un artiste vivant de sa musique, commencez d’abord par finir votre scolarité et vos études, et trouver un bon boulot bien rémunéré. Ou profitez des vacances pour enchainer les petits boulots et mettre de l’argent de côté.

Photo de billets : élément indispensable pour vivre de sa musique

C’est comme ça que j’ai commencé à titre personnel et que je me suis acheté ma première guitare et mon premier ampli guitare que j’ai, d’ailleurs, fabriqué moi-même en partie.

Il est indispensable, si vous avez vraiment envie de vous lancer, de mettre de l’argent de côté. 

Si vous avez 18 – 20 ans et que, vous commencez à travailler mais que votre boulot ou que les études qui s’y rapportent ne vous intéressent pas, trouvez-vous un, voire deux jobs alimentaires avec l’objectif de dégager un maximum de sous. Le but est d’investir ensuite dans votre musique.

Maintenant, si vous avez une trentaine d’années, que vous avez déjà un boulot mais que votre loyer, vos factures, votre voiture, vos enfants impactent votre salaire en intégralité, écoutez bien ce qui suit.

2. Gagner de l’argent pour réinvestir dans votre projet

Car je suis dans ce cas. Mais j’ai trouvé la solution pour gagner de l’argent en plus de mon salaire, même si celui-ci est déjà correct, pour dégager un bénéfice à réinvestir dans mon projet.

Cela vous intéresse ? Alors téléchargez le lien directement dans la description dans la partie étape 1 et vous allez obtenir une fiche récapitulative de ce que j’ai mis en place. Depuis à peu près un an maintenant, mes différents produits du net améliorent mon quotidien, mes loisirs et mon projet. Télécharger l’e-book.

II. Etape 2: «Te former tu devras»

Il est indispensable de se former même si vous êtes un super bon guitariste, un super bon chanteur, que vous êtes un dieu en beatmaking, en batterie ou quoi que ce soit d’autre. Vous avez forcément besoin de vous former aux métiers du disque.

Tout ce qui concerne les droits d’auteur, les droits d’interprète ; tout ce qui concerne la SACEM (Ô combien je l’aime…), la SPEDIDAM, l’ADAMI… Si, vous voulez être producteur : la SPPF, la SCPP… Il faut aussi savoir comment faire du booking, savoir comment rechercher un attaché de presse, savoir comment faire de la publicité sur YouTube ou Facebook, ou encore comment obtenir des dates pour faire des concerts.

Tout cela s’apprend, car il n’y a rien d’inné et il faut absolument se former à cet aspect du business. Pour tout cela voici un lien utile vers notamment les formations que j’ai moi-même suivies en business musique, home studio pour savoir quel matos utiliser et comment correctement le faire.

image d'un livre ouvert représentant l'instruction et la formation pour savoir comment vivre de sa musique

III. Etape 3: « le mind set tu auras»

Une fois l’argent obtenue pour vous acheter du matériel et des formations et que vous êtes formé, l’étape 3 est constituée du mind set.  What is it le mind set ? C’est le super état d’esprit !

Image représentant deux personnes dos à dos, l'un avec un cerveau rouge avec un cadenas et l'autre avec un cerveau vert et une plante qui y pousse. Le mindset est indispensable pour vivre de sa musique.

Vous ne pouvez pas vous lancer dans un tel projet que « vivre de sa musique » sans avoir un mental d’acier. Je poursuis personnellement ce projet à fond depuis trois ans et je ne fais quasiment que ça dès que j’ai un moment d’activités non professionnelles. Même en vacances, là où je me trouve aujourd’hui. Je suis tout le temps en train de faire de la musique ou de travailler sur mon projet.

Alors, bien sûr, certains peuvent penser que si je n’ai pas complètement abouti au bout de ce temps, je n’y arriverai jamais. Et d’ailleurs, beaucoup d’artistes lâchent l’affaire tout simplement parce qu’ils n’ont pas un mind set de fou.

1. Faire des sacrifices

Il faut vous fixer des objectifs (voir ma vidéo « comment rester motivé »). Cependant, il y a des sacrifices, beaucoup de sacrifices à faire. Il faut en être conscient. Mon business m’a certainement coûté mon mariage. Il m’a coûté des amis que je ne vois plus et même des gens de ma famille que je ne vois plus non plus. Mais, vases communicants obligent, j’ai rencontré d’autres personnes qui partagent la même vision que moi et la même envie de réussir. Autre conséquence, ma carrière professionnelle en a pâti parce que, depuis trois ans et mon investissement intellectuel sur mon projet, mon esprit est moins disponible pour mon job. Mes patrons successifs l’ont bien senti et ne me proposent donc pas les postes auxquels je pourrais prétendre. Mais ce n’est pas grave, puisque seule la musique m’intéresse.

Si vous n’êtes pas prêts à faire ce genre de sacrifices, cet article et cette vidéo ne vous sera pas plus utile que ma chaine youtube. Donc, «Au revoir» (D’après Valéry Giscard d’Estaing le 10 mai 1981).

Vous êtes toujours là ? Je reprends.

Je ne suis pas un héros, euh… une rock star !

2. Le mind set suite

Si vous avez peur d’échouer avant même d’avoir commencé, vous ne pourrez pas y arriver. Pourtant, il est très facile, à mon sens de pouvoir vivre de sa musique. Je n’insinue pas devenir une rock star façon Johnny hallyday 2.0, ni d’être le Metallica ou le Nirvana du moment, je prétends uniquement vivre de ma musique. Qu’est-ce que « vivre de sa musique ? » C’est obtenir par votre pratique musicale le même profit financier que vous procure votre salaire actuel. Et ceci est d’autant plus probable, qu’à l’origine (revoir pré-requis au-dessus) vous avez un potentiel en guitare, en chant ou autre. Vous pouvez aisément constituer un groupe et vous lancer dans l’écriture d’une chanson relativement facilement (un coup de main pour écrire une chanson ? C’est ICI pour ma vidéo ou mon ebook gratuit sur le sujet).

Image représentant l'ebook de D. WEX sur "comment écrire une chanson". Cet ebook téléchargeable gratuitement est un outil indispensable pour savoir comment vivre de sa musique.
Comment écrire une chanson : les 7 étapes clés. Cliquez sur l’image ci-dessus pour télécharger gratuitement mon ebook…

3. Séquence motivation

Vous êtes amoureux de la musique, vous respirez musique, vous vivez musique, vous ne pouvez pas passer une journée sans écouter de la musique, sans faire de la musique (quel que soit votre style) ; le constat est sans appel : vous êtes fait pour ce métier. Mais parlons rentabilité : il y a des milliards et des milliards d’euros investis mondialement dans le secteur. Le camembert est colossal ! Votre part du gâteau (pour ceux qui n’aiment pas le fromage), en toute humilité, existe forcément.

Graphe représentant les exploitations numériques de la musique : le marché global du digital s'élève à 735M€.
Une bonne connaissance de marché mondiale vous permettra de savoir comment vivre de sa musique.

Il ne s’agit pas de devenir riche (quoi que sur un malentendu… regardez Patrick Bruel !). L’objectif réaliste est de vivre correctement de sa musique à hauteur de 2000 à 3000 euros par mois. Concrètement, vous pouvez concevoir vos propres cours ou formations, en guitare ou en chant sur le net. Par la suite, vous réinvestissez cet argent dans votre projet. Je vous propose mes 50 meilleures idées pour gagner de l’argent avec votre musique ici. 

Graphe représentant le chiffre d'affaire mondial de la musique enregistrée entre 2001 et 2018.
Comprendre le marché mondial, vous aidera à savoir comment vivre de sa musique.

Voilà mon point de vue sur le sujet, sachant que je vis l’étape 3 à fond en ce moment et qu’il ne faut jamais perdre de vue le but ultime : « vivre de sa musique».

Néanmoins, si vous souhaitez aller plus loin dans la démarche de vivre de votre musique, je vous invite à lire mes deux articles sur comment créer son home studio et comment écrire une chanson.

Pour aller plus loin, je vous propose une séance de coaching OFFERT de 30 min. Vous pourrez ainsi me poser toutes les questions que vous voulez ainsi que les problématiques que vous rencontrez. Par la suite, nous pourrons convenir d’un coaching périodique afin de que vous puissiez un jour vivre de votre musique :

Réservez votre coaching GRATUIT avec D. WEX

Cliquez sur l’image ci-dessus pour voir la vidéo YouTube…

Vous pouvez également obtenir une formation haut de gamme en business music et 4 formations au home studio (-30% de réduction en passant par ce lien uniquement) qui vous aidera sans nul doute pour déchirer en business music (il s’agit de la formation que je suis actuellement).

Plus modestement, vous pouvez obtenir le secret pour vivre de sa musique. Avec ce livre, le business music n’aura plus aucun secret pour vous.

Le secret pour vivre de sa musique : cliquez sur l’image ci-dessus pour le commander…

Faites de la bonne musique et ne lâchez rien !

A bientôt…

D. WEX