I- Qu’est-ce qu’une tablature ou un diagramme d’accord ?
Tout d’abord « diagramme d’accords » ou « tablature », c’est pareil ! Il s’agit d’une représentation schématique d’un manche de guitare. Sur la représentation ci-contre, vous voyez les deux barres supérieures du schéma qui représentent le sillet de tête (cf. « comment fonctionne une guitare » pour la terminologie). Les lignes verticales sont les cordes tandis que les frettes sont les horizontales.
Cet outil permet au guitariste de rapidement positionner ses doigts sur le manche sans, pour autant, savoir lire une partition de musique. Le guitariste classique, par sa formation, possède cette compétence et préfèrera cette seconde technique. Au contraire, des guitaristes folk et/ou autodidacte s’orienteront vers une tablature, système accessible sans connaissance du solfège.
Je reviens vers mon schéma de tablature. Pas de problème pour des morceaux concernant les 5 cases supérieurs. Mais, si le travail doit s’effectuer plus bas, par exemple à compter de la 7e case, le schéma indiquera un numéro 7. Une ligne grasse signifiera un barré, ou un capodastre, afin de faire comprendre que la lecture commence à la 7e case.
II- Comment positionner ses doigts ?
Tout d’abord, il faut intégrer que le guitariste a 8 doigts utiles et non 10 comme le pianiste. Il ne met en œuvre que 4 doigts sur chaque main. Pour le guitariste droitier, le pouce de la main gauche et l’auriculaire de la droite ne sont pas utilisés pour la production des notes. Le pouce gauche sert au maintien du manche de l’instrument qui repose au creux de la paume. Les 4 autres doigts, numérotés de 1 à 4 (index, majeur, annulaire et auriculaire) appuient sur les cordes.
Pour la main droite, soit vous grattez les cordes au médiator, soit vous modulez des arpèges avec le pouce (1), l’index (2), le majeur (3) et l’annulaire (4). Cette fois-ci, c’est l’auriculaire qui reste au chômage. C’est tout l’inverse pour le gaucher.
A présent, revenons au schéma précédent. Je positionne mes doigts comme indiqué, sachant que la corde supérieure du manche est la première à gauche. Ainsi, je place donc l’index en 1 (Mi aigue, case 1), le major en 2 (Sol, case2) et l’annulaire en 3 (Si, case 3) pour produire l’accord de Ré mineur.
III- Faire sonner les cordes
III- 1 Faire un barré
Le barré est signifié par un trait gras sur l’ensemble des cordes. Dans ce cas (Fa majeur), l’index barre toutes les cordes dans la case 1, tandis que les trois autres se positionnent comme indiqué.
Attention, le barré est assez technique pour que toutes les cordes résonnent correctement. Le débutant aura tendance à en étouffer certaines, car mal pincées. La souffrance physique est au rendez-vous au bout des doigts pour les premières heures de pratique, mais rapidement une corne salvatrice, bien qu’inesthétique, se forme.
III-2 Ne pas faire sonner toutes les cordes
Pour produire certains accords, toutes les cordes ne doivent pas être jouées. Cette spécificité apparait sous la forme d’un petit « x » au-dessus de la case concernée. A contrario, les cordes jouées librement (ou à vide), mais non pincées, sont signalées par un petit « o ».
Pour l’accord de La mineur, même si vous frottez la corde de Mi grave, ce n’est pas très audible. C’est d’ailleurs compliqué à faire en accord frappé (toutes les cordes jouées en même temps), alors que plus facile en arpège (les cordes sont jouées à tour de rôle).
Cas particulier : Vous pourrez tomber sur des documents hybrides comme l’illustration ci-dessous. Une portée pour les capacitants en solfège connaissant la valeur des notes, leur emplacement sur la portée et la rythmique. Ainsi qu’une tablature horizontale, traduisant la portée en diagramme d’accords et affublée de numéros vous indiquant dans quelle case jouer l’accord (Mi mineur).
III-3 Un peu de concret…
Pour rentrer plus facilement dans le vif du sujet, voici un autre exemple plus concret avec le début de la chanson « Come as you are » de Nirvana.
En haut la portée et dessous la tablature. Pour les non puristes, la double barre verticale avec les deux points signale que la mesure (espace compris entre deux barres) doit être répétées.
Voici un autre schéma pour aider le positionnement de vos doigts. C’est relativement facile à déchiffrer et rapidement valorisant. Vous constatez qu’il n’est pas nécessaire d’être un pro pour lire une tablature en moins de 5 min et se faire plaisir.
Pour approfondir au mieux ce que vous apprendrez dans cet article « comment lire une tablature en moins 5 min ? », je vous invite à télécharger le guide pratique « apprendre à lire un diagramme d’accord en moins de 5 min ? ».
IV- Lire un accord et une tablature en moins de 5 min
IV- 1 Présentation des accords
IV-1-1 Les accords anglo-saxon
Nous continuons notre progression et nous attaquons la lecture des accords. Vous ne trouvez pas de tablature correspondant à vos chansons préférées. Pas d’affolement, je vous explique comment jouer les accords.
Primo, bien lire le tableau de correspondance suivant entre les notes standards et le système international ou anglo-saxon qui s’appuie sur les lettres (cf. ci-contre).
IV-1-2 Les accords à connaître absolument (facile)
Si on prend l’accord de Mi mineur (Em pour les anglophones). Il se présente comme sur l’illustration jointe.
Il se joue à deux doigts en case 2 en pinçant les cordes 4 et 5. Facile. En accord frappé à l’aide d’un médiateur ou arpège : je pars du haut avec le pouce, je descends et je remonte. Tiens… ça ressemble terriblement à « Nothing else matters » de Metallica.
Autre accord assez simple, le La mineur (Am pour les autres). Index en case 1 sur corde 1 (Mi grave), major sur 4e corde et annulaire sur 3e en case 2. Les autres cordes sont à vide.
Pour Do majeur (C en anglais), vous gardez la position, en déplaçant juste l’annulaire sur la corde 5 en case 3.
On revient en Mi mineur pour voir si vous suivez.
Et de là, en ajoutant l’index sur la corde 3 case 1, je passe en Mi majeur (E).
IV-1-3 Les accords à connaître absolument (moins facile)
Plus compliqué. Index sur corde 5 en case 2, majeur sur corde 6 en case 3 et annulaire sur corde 1 toujours en case 3 ; me voici avec Sol majeur (G).
Pour La majeur (A), j’ai l’annulaire en corde 2, le majeur en corde 3 et l’index en corde 4; le tout en case 2.
Pour le Ré majeur (D), procédez comme suit : index en corde 3 case 2, annulaire sur corde 2 case 3 et puis le majeur sur corde 1 case 2.
Si je déplace le majeur sur corde 3 case 2, tout en bougeant l’index vers corde 1 case 1, j’obtiens le Ré mineur (Dm). Vous pouvez vous entrainer à faire un passage de plus en plus fluide de Ré majeur à Ré mineur.
Attention, de plus en plus dur et toujours sans filet : annulaire sur corde 5 case 3, auriculaire sur corde 4 case 3, majeur sur corde 3 case 2 et puis barré de l’index en case 1. Badaboum, et ça fait Fa majeur (F).
C’est l’accord le plus difficile de la série compte tenu du barré.
IV- 2 Ce qu’il faut retenir
Bien entendu, maintenant ça se complique puisque la finalité est d’être capable d’enchainer ces accords. Ce post ne peut évidemment pas être considéré comme un court de guitare, surtout pour lire une tablature en moins de 5 min (pour plus de facilité, je vous invite à visionner ma vidéo YouTube sur le sujet en haut de cette page).
Je reste dans l’optique de vous faire partager un minimum de connaissance pour vous permettre de savoir si la pratique de cet instrument est faite pour vous. Ce contenu devrait vous y aider ; il contient le strict nécessaire pour un petit peu de travail et, peut-être, un petit peu de plaisir.
Je suis en capacité, pour ceux que ça intéresse vraiment, de vous orienter vers des vidéos de professeurs de guitare professionnels qui vous permettront de passer un cap (contactez-moi en me laissant un commentaire).
N’oubliez pas de télécharger les guides gratuits que je mets à votre disposition ci-dessous et de rendre visite à ma chaine YouTube pour les versions vidéos de ce module « apprendre la guitares » :
Vous êtes tombés sur ma vidéo ou ce post, mais votre recherche concerne votre enfant ? Pas de panique ! Sachez qu’il existe 4 tailles de guitare. La mienne, la plus grande dite 4 sur 4. Vous me voyez venir, il y a aussi des tailles 3, 2 et 1 sur 4, de la plus grande vers la plus petite.
Ainsi, ces instruments respectent la morphologie des individus dont la longueur de bras, d’avant-bras et de buste ou la taille des mains et des doigts. Dans cette optique, je déconseille un achat sur le net sans avoir préalablement testé en magasin le matériel et être sûr de la bonne taille. Un mauvais choix de guitare pourrait dégouter votre enfant, si elle est trop difficile à manier.
VI- Pour aller plus loin
Si vous souhaitez aller plus loin, je vous propose une séance de 30 min de coaching gratuit. Vous pourrez me poser toutes les questions que vous souhaitez et toutes les problèmatiques que vous rencontrez. Par la suite, nous pourrons convenir d’un coaching périodique afin de vivre un jour de votre musique.
Quatrième volet de la saga « apprendre la guitare », avec la phase stratégique du choix du matériel. Vous avez très envie d’apprendre la guitare ou vous avez déjà un instrument premier prix et vous souhaitez monter en gamme, alors restez attentif à ce post. Je vous explique ici « comment choisir sa guitare ? » et comment faire le bon choix en fonction de votre style musical.
I- Rappel
Dans les articles précédents, je vous présentais les fonctionnements (comment fonctionne une guitare ?) de base d’une guitare puis la bonne façon d’en changer les cordes (comment changer les cordes de guitare ?). Enfin, nous avons vu les méthodes pour accorder votre instrument (comment accorder sa guitare ?). Les lignes qui suivent vont vous aider à choisir votre guitare de manière pertinente. Le style musical et le budget sont des éléments primordiaux autant que le type de guitare.
II- Les guitares acoustiques
Je rabâche : une guitare acoustique est un instrument au corps creux, épais qui possède des qualités d’auto-amplification. Le frottement des cordes résonne sur la table d’harmonie, le son est transmis dans la caisse avant de ressortir par la rosace. La guitare acoustique, une folk comme celle que j’ai dans les mains à l’instant, n’a donc pas besoin d’amplificateur additionnel.
La contrepartie problématique est qu’il n’est pas possible de procéder à des enregistrements en l’état. Je vous renvoie au guide que j’ai créé de la guitare acoustique et vous propose des solutions d’enregistrement pour cette catégorie d’instrument.
Pour un débutant, il est possible d’acquérir une première guitare dès 100 à 150 euros. Inutile d’y consacrer plus. Après tout, est-on jamais sûr de soi quand on commence une nouvelle activité artistique, que cela va vraiment plaire ? Sur internet comme dans les magasins de musique, vous trouverez pléthore de produits à ce prix et je vous donne quelques pistes sérieuses en fin d’article. Maintenant, pour résoudre le souci de l’enregistrement je vous conseille une guitare électroacoustique.
III- Les guitares électroacoustiques
III-1 Une guitare électro-acoustique, c’est quoi ?
De prime abord, une électroacoustique fonctionne exactement comme une acoustique. La seule différence d’importance est qu’un préamplificateur est intégré sur le côté de la caisse, tandis qu’une prise jack femelle à l’arrière permet un branchement vers un home studio ou un simple ampli.
III-2 Point particulier
Point particulier en lien avec mon article « comment accorder une guitare ? », choisissez une électroacoustique dont le préampli intègre un accordeur. Ça évite le suréquipement en matériel : pas besoin d’un accordeur en plus, et c’est très pratique. Alors, assurément tout est possible pour une acoustique simple et, comme je vous le détaille dans l’e-book « le guide de la guitare acoustique (spécialement enregistrement) », on peut équiper celle-ci d’un micro mobile qui se glisse sous les cordes au niveau de la rosace. Souci : les bons micros (près de 200 euros) peuvent crever votre budget de sorte qu’une acoustique et le micro coûtent plus cher qu’une électroacoustique… Au final, j’ai personnellement une acoustique pour travailler et une électroacoustique pour m’enregistrer ou pour performer en concert.
Ma guitare électro m’a couté 330 euros en magasin de musique. C’est un produit français, certes monté en Chine, qui est de bonne facture pour un guitariste semi-professionnel comme moi. C’est, à mon sens, un investissement minimum pour mon projet. Il y a vraiment tous les prix mais je vous conseille, pour débuter, de vous orienter vers un produit de marque (type Yamaha) mais d’entrée de gamme (100 à 150 euros donc…). Ça restera un faible investissement si vous vous rendez compte que c’est instrument n’est pas fait pour vous. Une guitare se revendra facilement par ailleurs.
III-3 Autre conseil
Acheter un pied de guitare !
C’est l’assurance ne pas la poser n’importe où et de risquer la casse. Et c’est aussi une invitation de la saisir à n’importe quel moment pour la toucher et la faire vibrer.
Beaucoup moins invitant si la gratte dort dans une housse au fond du placard.
IV- Les guitares électriques
Vous voulez jouer du rock, du blues, du métal ou du jazz ? Votre choix peut donc se porter vers une guitare électrique. Mais laquelle ?
Je vous invite à consulter le site de Thomann, revendeur en ligne spécialisé allemand, qui référence la quasi-totalité du matériel de production musicale.
IV-1 Choisir sa guitare pour faire du blues
Pour le blues, il vous faut une guitare au son velouté et chaud qui exprime l’univers particulier de ce style. Il s’agit des guitares type « hollowbody » (demi-caisse ou quart de caisse en français) équipées de micro HH, SS ou SSS (configuration de micro simple) prisées par les stars du blues.
Le manche des hollowbody est plus fin, pour favoriser la dextérité (les tendons sont moins sollicités) et le son direct doit être excellent puisque le bluesman limite les effets de distorsion sur l’ampli. La Gretsch étant la plus fameuse et celle de Marty Mac Fly alias Pierre Cardin au moment de la reprise de Johnny be goode dans Retour vers le futur. Je reviens vers le manche qui est plat et droit pour la justesse du son, avec des frettes ne débordant pas latéralement. Les cordes sont très proches du manche là encore, par souci de maniabilité.
IV-2 Choisir sa guitare pour faire du rock
Pour le rock, le champ des possibles est très large. Peu importe l’aspect esthétique car il n’influence pas directement la pratique. Il y a autant de forme que de créateur. Concentrons-nous sur la dimension technique :
IV-2-1 Le manche
Pour le manche, plusieurs configurations sont possibles. Il peut être en V, en D, en C, ou étroit, large, épais ou plat selon la taille de votre main. Le bois choisi est de l’aulne, du tilleul ou de l’acajou. Si vous optez pour ce dernier, l’instrument sera plus lourd puisqu’il est très dense.
IV-2-2 Les micros
Le choix des micros sera hybride en HSS en comparaison d’une guitare blues. On arrive vers des produits du type Strat de chez Fender, l’une des plus fameuses et des plus onéreuses, ou ST de Harley Benton plus appropriée pour débuter car beaucoup moins chère : ça commence vers 80 euros. De l’autre côté de la fourchette, comptez 430 euros pour la Fender Stratocaster.
IV-2-3 Les différents types
Dans les modèles T, je signale la Squier qui est une sous-marque de Fender, comme Epiphone est une sous-marque de Gibson. Ce sont donc des solutions garanties « bon rapport qualité prix ». La marque se paie. Exemple, une Harley Benton SC à 177 euros, qui ressemble à s’y méprendre à la Gibson « Les Paul » avec un corps en acajou, mais la seconde se touche 800 euros de plus.
Attention, une « Les Paul » est un instrument exceptionnel, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. La « Les Paul » standard des origines approchent les 2000 euros et la version Custom à près de 4000… Mais bon, pour le débutant, rester sur l’Harley Benton SC est largement suffisant pour jouer du rock.
IV-3 Choisir sa guitare pour faire du metal
IV-3-1 Le manche
Comme précédemment, le choix du manche est prépondérant. Il sera fin au profil plat et légèrement concave. Sachant que des métalleux d’expérience restent sur des manches épais, mais étroits. Cette disposition permet d’attaquer du son bien lourd tout en accédant aisément au manche sur toute sa longueur y compris sur le bas. Là aussi, le spécialiste du métal préférera des cordes proches du manche avec des touches d’ébène ou de palissandre, et des frettes sans débord pour éviter les coupures.
IV-3-2 Les micros
Les micros sont des Humbucker à la puissance cohérente avec le style et les mécaniques de têtes de guitares sont à bain d’huile.
IV-3-3 Les différents types
Pour le bois, pas d’élément bloquant selon le choix, mais l’acajou garde ma préférence du fait de sa densité et de sa lourde restitution (cf. le guide « comment choisir sa guitare métal ?« ).
En termes de prix pour les grattes métal, il y a du Harley Benton à partir de 98 euros, une Jackson à 759 euros (vue dans les mains de James Hetfield), de la Gibson à 1600 €…
Bref, la gamme est grande. Je n’oublie pas de citer les marques Vigier et ESP, chère à pas mal de pratiquants de métal.
IV-4 Choisir sa guitare pour faire du jazz
Le jazz est un style d’une subtilité incontestable issu du classique. Il est tellement particulier que je détaille l’affaire avec minutie dans « le guide complet sur la guitare électrique« . Pour aborder le sujet, je dirais que la guitare jazz se rapproche de la hollowbody la plupart du temps.
Comme pour le blues, il n’y a pas d’effet ajouté au son et la qualité des micros est prépondérante. La restitution doit être feutrée pour laisser la place à des instruments unplugged de nature comme le violon, la contrebasse, la clarinette etc. Une guitare autre que spécialement choisie pour le jazz écraserait toute la formation au premier accord.
Bien entendu, le choix des matériaux, la qualité de conception requise pour ces instruments induisent un prix élevé dès l’entrée de gamme et il n’est pas possible de s’équiper décemment à moins de 1000 euros. Même si, pour débuter, vous trouverez toujours des guitares entre 200 et 400 euros.
V- Conclusion
Le site de Thomann est, à ce point complet qu’il vous proposera aussi des guitares pour gaucher par exemple. Un catalogue numérique de ce genre est parfait pour passer à l’achat mais je vous invite, toutefois, à rentrer dans un ou plusieurs magasins de musique afin de voir et de toucher le matériel.
Vous pouvez tester, regarder sous tous les angles, et aligner votre œil de lynx le long du manche pour vérifier s’il est bien droit ce qui serait impossible avec un achat sur le net. Si le manche est concave ou convexe, il peut en découler une incidence sur la pratique selon le style que vous recherchez.
Vous pouvez, finalement, vous faire une idée concrète avant de faire votre achat.
En résumé, il y a de tout à tous les prix. Souvenez-vous que les différences de qualité, et donc de prix entre les marques, dans un même style dépend souvent du choix du bois pour le corps, le manche comme pour les touches. Les prix des montages électroniques internes sont aussi soumis à la noblesse des matériaux qui les composent. Par ailleurs, la Harley Benton est fabriquée en chine quand la Gibson l’est aux USA avec le delta du coût de la main d’œuvre que l’on connait. Et puis, comme pour tout produit, la marque se paie. Mais mon adage pour ce post restera : ne dépensez pas trop d’argent pour commencer avec un instrument qui ne vous conviendra peut-être pas.
VI- Complément d’informations pour choisir sa guitare
Pour approfondir, je vous invite à télécharger le guide pratique « comment choisir sa guitare » et un guide spécial « comment choisir sa guitare pour jouer du metal » :
Voici le lien pour télécharger le guide « comment choisir sa guitare » :
Vous trouverez ci-dessous des liens vers des guitares folk spéciales pour les débutants vous permettant de commencer à jouer à moins de 150€ : Epiphone DR-100 Guitare acoustique Dreadought Ebony : ►►► https://amzn.to/3d9htzM
Je vous propose également une séance de coaching de 30 min OFFERTE ! Vous pourrez ainsi me poser toutes vos questions et les problématiques que vous rencontrez. Par la suite, nous pourrons convenir d’un coaching périodique afin que vous puissiez vivre un jour de votre musique :
Suite de notre périple sur l’autoroute de « apprendre la guitare » avec cette 3e étape importantissime : comment accorder sa guitare ? Vous venez d’acheter votre première gratte et vous ne savez pas comment l’accorder correctement ? Alors, restez attentifs à ce qui suit. Je vous explique toutes les méthodes pour parvenir à vos fins.
Dans ces lignes, nous continuons notre progression et nous abordons la mise en œuvre de l’instrument.
Voici les différentes manières d’accorder votre guitare folk, classique ou électrique, voire guitare basse.
Je reprends le fil du dossier où nous nous retrouvons avec une guitare parée d’un jeu de cordes neuves.
Ainsi, ces dernières disposent encore de toute leur longueur, car les réglages peuvent nécessiter de les manipuler de nouveau. En effet, je les ai donc enroulées sur elles-mêmes pour pas me crever les yeux.
II- Accorder sa guitare à l’oreille
Je gratte mes cordes et argl ! Que c’est moche, car ce n’est pas accordé. Quelles sont les méthodes qui s’offre à nous ?
Premièrement, accorder sa guitare à l’oreille.
Ce process est donc réservé aux excellents guitaristes disposant d’une oreille quasi parfaite. Surtout si, comme dans le cas présent, toutes les cordes sont désaccordées.
Ainsi, le principe consiste à accorder la première, puis reproduire la note sur la corde du dessus en jouant la touche qui correspond.
Si j’accorde la corde du Mi parfaitement. Je joue ensuite la touche du Mi sur la corde du Si.
III- Utiliser une autre guitare pour s’accorder
1. La méthode
L’astuce est d’avoir une autre guitare déjà accordée. Je prends ma folk à côté de moi et joue le Mi grave. Puis, je joue la même corde sur la gratte électrique et je me rapproche du son de la folk. Je joue régulièrement le Mi de la folk pour le garder en tête. Puis, je dévisse la mécanique de l’électrique car, pour ma part, j’avais trop tendu cette corde.
2. A la recherche de la fréquence identique…
Pour la suite, je passe au La. Idem, je joue le La sur la folk et je reproduis sur l’électrique. Clairement, vous constatez le chevauchement des fréquences à un moment donné. Une fréquence est un signal sinusoïdal qui oscille entre un point haut et un point bas.
Le nombre d’oscillation sur une période donnée dépend de la fréquence :
Plus la note est aiguë, plus le nombre d’oscillation est grand et donc plus la fréquence est élevée ;
Plus la note est grave, moins le nombre d’oscillation est important et donc plus la fréquence est basse… Ou moins la fréquence est haute.
Enfin, vous avez compris ! Plus tu pédales moins vite et, moins t’avances plus vite…
Et la superposition des deux ondes est nettement audible. Quand vous l’entendrez, vous comprendrez le sens de cette phrase. Voilà, j’ai accordé grossièrement mes 6 cordes en copiant le son de ma guitare folk.
Evidemment, la méthode de copiage du son d’une autre guitare ne vous servira pas si vous n’avez pas d’autre guitare accordée sous le coude. Ainsi, je vous propose une autre solution pour un accordage plus précis.
IV- Accorder sa guitare plus finement : les cordes entre elles
Je vais améliorer la performance en utilisant (cf. article sur le fonctionnement de la guitare) les repères du manche : 3e, 5e, 7e, 9e et 12e case. La 12e comporte toujours 2 repères au lieu d’un seul sur les autres. Elle correspond à l’octave inférieur de la corde jouée. Sur la corde de Mi, la 12e case est donc le Mi aiguë.
Prenons tout d’abord la corde du Mi grave :
Sur la 5e case de cette corde de Mi, je trouve un La. Je peux donc comparer ce La avec celui de la corde La (sans pression sur aucune touche).
Puis, sur cette corde de La, je joue le Ré en 5e case. Le même Ré que la corde de Ré de dessous. Je continue à descendre.
Ensuite, sur la 5e case du Ré, j’ai le Sol qui doit être le même que le son libre de la corde de Sol dessous. A chaque fois, bien entendu, j’ajuste mes mécaniques si je repère une différence.
Sur la corde du Sol, je joue la 4e case (à cause d’un demi ton entre Si et Do et non un ton complet) pour avoir un Si.
Pour finir, 5e case sur la corde de Si pour un Mi, que je tire depuis la mécanique pour confondre les fréquences.
V- Utiliser un accordeur électronique
C’est la méthode à privilégier pour accorder sa guitare lorsqu’on est débutant.
En effet, mon matériel est un KORG GA40BK (voir photo ci-contre) et il coûte une trentaine d’euros.
Il s’agit d’un accordeur créé uniquement pour les guitares (folk ou électrique) et pour les basses (il suffit juste de sélectionner l’une ou l’autre).
1. Explication
Effectivement, son fonctionnement est relativement basique. Une position pour les guitares acoustiques avec la mise en œuvre d’un micro externe. Une position pour les guitares électriques vous permettant de raccorder un jack. Pour les besoins de la vidéo sur ce thème, j’ai utilisé l’accordeur de mon home studio (cf. Comment créer son home studio). Mais, le descriptif que je vous propose serait quasi identique sur le Korg. Par défaut, les accordeurs ont une fréquence de 440 hertz.
Précision, il s’agit de la fréquence de vibration de la corde et non de la note ; puisque chaque corde produit une fréquence qui lui est propre. Pour un style standard, nous sommes donc bien sur une fréquence de 440 hertz.
2. Démonstration
Je commence par la corde de Mi.
Immédiatement, je constate que le repère est en deçà de la verticale (à gauche) où se trouve la fréquence idoine.
L’accordeur m’invite à tendre la corde. Ce que je fais et le repère devient presque vert sur le point haut de la courbe. Je tire encore.
Du coup, la couleur verte devient jaune et le repère dépasse le point vertical ; ça signifie que j’ai trop tiré. Donc, je détends. Voilà, je procède de corde en corde de la même manière.
3. Précisions importantes
A noter que plus la corde est fine plus son calage est fin et difficile à atteindre. Il faut insister un peu. On croit que c’est bon, mais en frottant à nouveau on voit qu’il en manque encore. Comme je l’ai déjà signalé, un jeu de corde neuf demande de répéter la manœuvre très fréquemment au début.
J’insiste lourdement sur les 440 Hz recherchés pour toutes les cordes : il s’agit de la fréquence de vibration de la corde et non de la note produite !
VI- Agir sur les ressorts
Notre guitare est maintenant prête et accordée. Il reste le point des ressorts à aborder. Ce sont les pièces métalliques qui se trouvent sur le chevalet des guitares électriques et sur lesquelles passent les cordes.
Ce système permet de modifier la tension des cordes. La valeur de la note se règle bien depuis les mécaniques, mais le réglage des ressorts permet d’agir sur la tension. Le soliste usant de bend aura besoin d’une tension souple. L’accompagnateur rythmique, qui bourrine sa guitare, recherchera une tension forte et dure. Les emballages des cordes vous renseignent sur les réglages à adopter selon le style recherché.
Depuis les ressorts, vous pouvez aussi changer la tonalité de vos cordes. Les tonalités standard restent Mi, La, Ré, Sol, Si, Mi (drop E), mais des artistes confirmés peuvent avoir besoin d’une tonalité en Drop D et de faire varier la tonalité d’ensemble d’un demi-ton.
Le groupe Metallica accorde ses guitares en mi bémol, soit un demi ton plus bas, pour permettre au chanteur de chanter plus bas et ainsi lui permettre d’économiser sa voix. Dans ce cas précis, il est donc nécessaire de régler la tension des ressorts, de les tendre, afin qu’une tension similaire soit appliquée aux cordes ainsi diminuées d’un demi ton.
Mais le débutant se gardera bien de tripoter les ressorts !
VII- Récapitulatif
Vous pouvez retrouver toutes ces informations dans les guides que je mets gratuitement à votre disposition et dont les liens se trouve ci-dessous. Il y a notamment une partie consacrée à l’accordage de la guitare dans le guide complet sur la guitare électrique.
Complément d’information :
Pour approfondir au mieux le thème de cet article, je vous invite à télécharger deux guides pratiques sur la guitare acoustique et électrique. Vous y découvrez une partie dédiée à l’accordage d’une guitare :
Télécharger le guide sur la guitare acoustique (spécial enregistrement):
Pour aller plus loin, je vous propose une séance de coaching OFFERT de 30 min. Vous pourrez ainsi me poser toutes les questions que vous voulez ainsi que les problématiques que vous rencontrez. Par la suite, nous pourrons convenir d’un coaching périodique afin de que vous puissiez un jour vivre de votre musique :
Je vous propose d’aborder la deuxième partie du dossier « apprendre la guitare ». En tant que guitariste, vous casserez obligatoirement une corde un jour ou l’autre, en répétition ou en cours. Vous serez confronté également à la nécessité de toutes les changer en cas d’oxydation ou d’usures diverses. Alors, restez attentif à ce post car je vous explique comment changer vos cordes de guitare en quelques lignes illustrées.
I- Rappels
Dans un article précédent, partie 1 de « apprendre la guitare », je vous présentais les fonctionnements de base d’une guitare. Au programme, description, présentation des différentes catégories d’instruments et leurs caractéristiques et enfin, approche du procédé de restitution du son. Le présent article rentre dans le détail et la manipulation. C’est parti pour un changement standard des cordes.
II- Trouver les bonnes cordes
1. L’inévitable casse
Concrètement sur une guitare électrique, vous pouvez casser une corde, surtout les plus fines quand vous pratiquez un «bend». La pression exercée pour obtenir le son particulier du bend peut, malheureusement, conduire à la casse.
Généralement, la corde rompt au niveau du sillet de chevalet ou celui de tête.
Ainsi, avant de la changer, le guitariste se met d’abord en quête du bon produit. Je fais la démo avec ma guitare électrique, il me faut donc des cordes ad hoc.
Evidemment, le choix des cordes est fonction de plusieurs paramètres. La marque de la guitare (Ibanez, Fender, Gibson), le modèle (Stratocaster ou Telecaster chez Fender pour l’exemple), le mode de jeu (agressif ou pas), le style pratiqué (rock, métal, blues…), le rôle dans la formation (soliste ou rythmique), sont autant de critères qui influencent le choix des cordes.
2. Faire le bon choix
Etape indispensable avant de penser à changer vos cordes de guitare.
Ainsi, pour les débutants un peu perdus face à la quantité de produits différents, je vous ai concocté une sélection dans l’encadré en fin d’article.
Si la guitare est acoustique (RAPPEL : folk, par exemple, qui dispose d’une caisse et qui est auto amplifiée), le choix se porte donc sur des cordes spécifiques et le conditionnement vous renseigne sur ce point. Leur taille oscille entre 0,11 et 0,52 millimètre.
Pour une guitare électrique, le diamètre se situe en moyenne entre 0,10 et 0,46 millimètre. Il y a plus fin et il y a plus épais. En effet, comme je pratique plutôt du rock/métal en tant que guitariste rythmique, j’oriente mon choix vers quelque chose de plus résistant et donc, de plus épais.
III- Retirer les anciennes cordes
Une fois mes cordes acquises, je peux retirer les anciennes. Je commence par détendre la corde en agissant sur les mécaniques de la tête. Je dévisse et la tension se relâche. Attention, la soudaineté du relâchement peut provoquer une casse brutale au niveau du sillet de tête et l’artiste n’est pas à l’abri d’un retour de corde au visage ! Guitariste est une activité moins dangereuse que celle du pilote d’essai, mais il reste des risques…
On dévisse entièrement jusqu’à pouvoir retirer la corde du passant de la mécanique. Pendant que je termine, je vous rappelle que les cordes d’une guitare électrique (idem pour les folks) sont en acier et que ce matériau est sensible à l’humidité ; la présence d’oxydation, de légère rouille, est donc possible. Le rendement et la qualité de vibration s’en trouveront impactés.
Avant un concert ou un enregistrement, il est de bon ton de renouveler vos cordes pour gagner en brillance. La contrepartie, dans la série action-réaction, est que les cordes neuves se désaccordent plus facilement.
Sachant que la mécanique est une vis sans fin, je finis par en voir le bout et j’extrais la corde de la tête, puis du corps de la guitare. Je retourne la guitare et je vois apparaitre le plomb de calage (qui permet de coincer la corde en tension) et je tire dessus pour sortir la corde par l’arrière.
En effet, l’Ibanez AX 7221 est équipée de trous, 7 au total puisqu’il s’agit d’une guitare 7 cordes, afin de retirer ou insérer aisément les cordes par l’arrière.
Notez que ça se passe comme ça sur ma gratte, mais qu’il existe d’autres systèmes selon les marques et selon les catégories de guitares.
IV- Poser les nouvelles cordes
1. Bien différencier les cordes
Je prends maintenant mon paquet de cordes neuves. J’ouvre et je trouve un sachet hermétique, anti-UV et étanche (rapport à l’oxydation) conditionnant les cordes et permettant une longue conservation. Ce qui est parfait pour, en permanence, avoir au moins un jeu d’avance, car la casse ne prévient pas.
Les cordes sont ensuite ficelées par groupe de 2 : les graves, les intermédiaires et les aiguës. Elles sont aisément différentiables par leur diamètre. Dans mon cas, je cherche la corde de « mi aiguë » qui est la plus fine.
Et puis chez D’addario, il y a aussi un code couleur sur les plombs : argent, violet, vert, noir, rouge et doré. Les couleurs correspondant à une note de corde. Mi aiguë est la couleur argent.
2. Placement de la corde
Je prends la corde par le côté sans plomb et j’introduis au dos de la guitare dans le trou le plus bas (ferrures qui se situent au dos de la guitare). Pour le moment c’est simple, il n’y a qu’un trou de libre. Je fais passer jusqu’à bloquer le plomb. En haut, je passe dans le trou de la mécanique.
A cet instant, il faut être précis pour le sens de rotation de la pièce. Ici, c’est de l’intérieur de la tête vers l’extérieur. Pour pas se tromper, surtout les premières fois, je préconise de ne changer qu’une corde à la fois. Il n’y a qu’un seul trou et je regarde sur les autres mécaniques pour le sens de vissage.
Je m’assure que la corde rentre bien dans l’encoche du sillet de tête et idem pour le sillet de chevalet. Dans le cas contraire, elle va bouger durant la mise sous tension ; sans maintien l’accorder sera impossible.
Le mieux est de la maintenir avec le doigt dans l’encoche pendant le vissage de la mécanique.
3. Une fois en place…
Je recommande de garder toute la longueur pendant quelques temps au cas où il soit nécessaire de retendre ou détendre. En effet, ceci est incontournable, car corde et guitare vont devoir s’apprivoiser et travailler l’une par rapport à l’autre.
Comme dit plus haut, il faut réaccorder régulièrement quand les cordes sont neuves. Par conséquent, j’enroule le surplus de corde sur elle-même histoire de mettre un peu d’ordre. Attention à ne pas se piquer. Si vous mettez le doigt sur le bout, c’est la goutte de sang assurée.
Voilà, c’est fait pour la corde de mi. Même principe pour toutes les autres. Y’a plus qu’à accorder, mais ceci est une autre histoire…
Pour conclure, quelques pistes pour vous aider dans votre choix de cordes selon votre style :
J’espère que cet article sur « comment changer ses cordes de guitare » vous aura été utile.
A venir dans les tutos dérivés de ce vaste sujet « apprendre la guitare » : comment accorder sa guitare, comment choisir sa guitare et comment lire une tablature en moins de 5 mn.
Pour aller plus loin, je vous propose une séance de coaching OFFERT de 30 min. Vous pourrez ainsi me poser toutes les questions que vous voulez ainsi que les problématiques que vous rencontrez. Par la suite, nous pourrons convenir d’un coaching périodique afin de que vous puissiez un jour vivre de votre musique :
Comment fonctionne une guitare ? : Apprendre la guitare (Parte 1/5)
Je vous propose une série de 5 tutoriels consacrés à apprendre à jouer de la guitare. Pour commencer par le début et donc faire les présentations, voici en apéritif l’approche fondamentale : comment fonctionne une guitare ? Pas pour les nuls, mais presque…
I- Descriptif succinct
Pour faire court, il s’agit d’un morceau de bois monté de 6 cordes. Celles-ci ont une résonance depuis le sillet de tête, en haut du manche jusqu’à celui du chevalet sur la caisse. La distance entre les deux sillets forme le diapason.
Chaque corde possède un diamètre particulier qui lui confère un son propre. Depuis le bas vers le haut, du plus aigu au plus grave et donc, de la première à la sixième les cordes sont : mi, si, sol, ré, la, mi. Le son résonne sur la table d’harmonie qui le transfère dans la caisse avant qu’il ne ressorte par la rosace. C’est bien la caisse qui amplifie le son émit par les cordes. Il existe trois grandes catégories de guitares.
II- Les catégories de guitares
II-1 Les guitares acoustiques
Ce sont les guitares qui amplifient le son seules, sans l’adjonction d’un système d’amplification déporté.
II-1.1 Les guitares classiques
La catégorie comprend les guitares dite « classiques ».
Celles-ci sont en bois avec une caisse très creusée pour accueillir plus aisément la cuisse opposée lors de la pratique.
Le manche reçoit trois cordes en métal et trois cordes en nylon pour proposer un son atténué et plus feutré propice aux compositions classiques.
II-1.2 Les guitares folks/sèches
En écrivant ses lignes, j’ai avec moi une guitare acoustique dite « folk » ou « sèche », dont toutes les cordes sont en acier pour pouvoir jouer, par exemple, des ballades (avec deux « L », à ne pas confondre avec « balade » avec un « L » quand tu te promènes à moins d’un kilomètre de chez toi à cause du COVID…), du rock ou du blues.
J’affectionne particulièrement cette guitare pour son côté pratique aisément transportable et sa modularité permettant de jouer tous les styles.
Il existe une version amplifiée à ces guitares, ce sont les guitares électro-acoustiques.
II-1.3 Les guitares électro-acoustiques
Attention, il est très important de faire le distinguo entre les guitares électro-acoustiques et les guitares électriques, vues dans la partie suivante. Ainsi, je les place effectivement dans les guitares acoustiques parce qu’elles peuvent émettre du son naturellement.
Ces dernières sont juste équipées de micros, d’un pré-ampli et d’une sortie jack femelle afin d’amplifier le son naturel de ce type de guitare. Le but est simple : amplifier le son sans avoir besoin de placer un micro devant. Les deux raisons que je vois pour posséder ce type de guitare : l’enregistrement et les concerts.
II-2 Les guitares électriques
Les guitares électriques, quant à elles, disposent d’une caisse pleine qui n’assure aucune résonance. Elles ont aussi le triptyque, tête, manche et corps, mais sont incapables de restituer seules un son amplifié.
Pour cela, des micros ont été implantés sous les cordes dans la zone de frottement, afin de capter la résonance. Celle-ci est ensuite transmise à un amplificateur par l’intermédiaire d’un cordon « jack » branché à la guitare.
II-3 Les guitares basses
La troisième catégorie est celle des guitares « basses ». Plus communément appelées « basses », leur principe de construction est très proche de celui des guitares électriques. Corps plein contenant de l’électronique, des micros, une prise jack en direction d’un ampli, une tête, des cordes etc. Je m’arrête un instant sur ce point.
Les basses comportent traditionnellement 4 cordes plutôt que 6, encore que ma guitare soit une 7 cordes. La finalité de la basse est d’aller chercher les fréquences… basses. Au-delà, de ce qui compose la septième corde de ma propre guitare (la corde de si tout en haut), la basse aurait donc ses cordes encore au-dessus pour les notes sol, ré, la et mi. Ce sont des cordes à gros diamètre. Plus il est large et plus le son est grave. De fait, les manches de basses sont aussi plus longs pour augmenter le diapason (la distance entre sillet de tête et de chevalet).
Mais, histoire de bien vous embrouiller, il existe aussi des guitares basses électro-acoustiques de type folks (cordes en métal) …
III- En détail…
III-1 Revenons sur la guitare…
Toutes les guitares se composent d’une tête, sur laquelle se fixent les cordes. Là aussi, ce sont les mécaniques qui tirent et tendent les cordes pour les accordées dans la note désirée. Le manche se trouve entre la tête et la caisse et est segmenté en cases, qui permettront par pression, la production des notes. Chaque case, séparée par une frette, correspond à un demi ton. L’appui d’une corde dans une case constitue une touche comme sur les pianos. Je mets ma guitare debout et je décris par le bas. Les cordes sont donc fixées en position basse par le chevalet, lui-même collé sur la table d’harmonie. Lorsqu’une corde entre en vibration, le son résonne par le chevalet sur la table d’harmonie et ressort par la rosace. La partie en volume s’appelle la caisse.
III-2 Les repères
Dans certaines cases du manche se trouvent des repères qui ont le même rôle que ceux d’un piano ou d’une harpe. Puisque, vous le savez, la harpe se compose de cordes de couleurs : rouge pour do, bleu foncé pour fa.
Si j’appuie successivement sur les touches de la corde la plus grave (mi) de ma guitare depuis la tête vers la caisse, je diminue la longueur de la corde et progresse d’un demi ton à chaque pression. Et je constitue les notes mi, fa, fa dièse, sol, sol dièse, si bémol, do, do dièse, ré, mi bémol et mi (soit 1 octave). Pareil pour les autres cordes.
Elles s’appellent mi, la, ré, sol, si, mi depuis le haut de la caisse vers le bas. Et pourquoi pas do, ré, mi, fa, sol, la ? Il aurait manqué si et il aurait fallu ajouter une septième corde, ce qui n’était pas cohérent, et l’ensemble se serait trop rapproché de la harpe. Non, la finalité de la guitare était d’augmenter la fréquence de la note en raccourcissant le diapason.
III-3 Rappel phonique de base
Une note grave a une fréquence basse ; une note aigue a une fréquence haute. La résonance de chaque corde se situe entre 430 et 440 hertz. C’est en manipulant les mécaniques que l’accordeur obtient ces fréquences.
Depuis ce système, j’accorde ou désaccorde mes notes. Dans l’absolu, je pourrais obtenir la même note sur des cordes voisines. Si je « détends » la 1e corde (mi), je peux, petit à petit obtenir un « si » de la même valeur que la 2e corde. Inversement, je peux tirer la 2e (si) à fond et la transformer en « mi », mais je risque la casse et puis ce n’est pas le but.
IV- Pour conclure
Voilà pour les principes de bases. D’autres articles existent dérivés de ce vaste sujet « apprendre la guitare » : changer ses cordes, accorder sa guitare, comment choisir sa guitare et lire une tablature en moins de 5 mn.
En dessous et pour ceux qui ont bien accroché, voici des liens vers des guides gratuits sur cette approche de la guitare :
Pour aller plus loin, je vous propose une séance de coaching OFFERT de 30 min. Vous pourrez ainsi me poser toutes les questions que vous voulez ainsi que les problématiques que vous rencontrez. Par la suite, nous pourrons convenir d’un coaching périodique afin de que vous puissiez un jour vivre de votre musique :
Bienvenue dans mon home studio… Et justement un article de circonstance aujourd’hui, puisque le sujet central est le home studio. Vous vous êtes sûrement rendus sur internet pour savoir comment amateurs avertis et professionnels de musique faisaient pour s’équiper et faire tourner leur home studio. Mais, vous avez été refroidis car vous ne trouvez que des tutos ou articles en anglais. Pas de panique ! D. WEX Music vous propose une version complètement française à l’accent breton. Le tout en 5 étapes indispensables !!!
Ici, dans mon home studio, les français parlent aux français !
I. Avoir un ordinateur
Alors bien sûr, la question de savoir s’il faut un PC (windows) ou un Mac se retrouve ici de la même manière que pour toute autre utilisation domestique. J’ai, pour ma part, longtemps travaillé sur PC pour mes compositions. Mais, j’ai fini par me tourner vers Apple et son iMac. Trop de mises à jour, trop de moulinages et de plantages sur PC. Surtout avec ces logiciels évolués. J’ai fini par rejoindre le monde du Mac pour mon home studio. Pour les travaux numériques, il parait désormais incontournable de choisir un support de la marque à la pomme (iPad, MacBook, iMac…).
Le Mac n’est jamais malade. Il ne perd pas de temps en mises à jour.
Ainsi, il est immédiatement opérationnel dès que vous le mettez sous tension et se coupe aussi promptement. C’est un système parfaitement interactif et ludique et je ne regrette jamais d’avoir passé le pas.
Mais bon, il y a un surcout d’équipement de l’ordre de 20 % par rapport à un PC de même capacité, et il est tout à fait possible de s’équiper en home studio à partir de l’interface de Microsoft.
II. Avoir une station de travail audio-numérique : le coeur du home studio
Dans le jargon des ingénieurs du son, on le désignera plutôt sous son acronyme anglais « DAW » pour digital audio workstation. Ces séquenceurs numériques existent aussi bien en version PC que Mac. La gamme de prix est très large, mais je conseille de directement choisir un des meilleurs comme Cubase (Steinberg), Pro Tools ou encore Ableton. Du côté des applis bon marché, vous préférerez Magic ou Sonar sans trop leur en demander non plus, puisque, justement ils ne sont pas chers, donc fatalement loin d’être parfaits.
Mon choix personnel s’est porté, depuis 3 ans, sur Studio One Artist de Presonus version 3 (actuellement j’ai la version 5). J’en suis très satisfait. Il intègre une interface claire et ergonomique comme vous pouvez le constater sur la version vidéo. Une zone de piste en partie haute. La table de mixage numérique est en partie basse. Et dans une colonne à droite, on retrouve une liste d’effets et de styles permettant un transfert directement sur les pistes auxquelles vous attribuez l’instrument de votre choix.
III. Avoir une interface entrante
Comme son nom l’indique, l’interface est le « truc » qui fait le lien entre l’ordinateur et l’instrument de musique. Ainsi, le choix de la bonne interface est primordial là aussi. La qualité de son est ultra dépendante de ce choix, sachant que, nous sommes d’accord, le son est l’élément clé de la production de musique. Non ?
En ce qui concerne mon installation, j’ai opté pour l’AudioBox USB de Presonus. C’est un choix raisonnable, sachant que mon DAW est également issue de cette firme. Pas de prise de risque avec la fiabilité et la compatibilité dans mon cas. Elle se relie à l’ordinateur par port USB. En façade d’entrée, deux prises combo jack/XLR. Je résume : au choix 2 jacks ou 2 XLR. Donc 4 entrées possibles, mais non simultanées.
Et puis, une entrée/sortie Midi pour permettre le dialogue avec le clavier maitre qui pourra commander des instruments sur le logiciel. Une sortie casque et des sorties enceintes (gauche et droite) complète le système. Avançons maintenant vers le point 4.
IV. Avoir un matériel d’écoute
En matériel d’écoute, vous pouvez opter pour deux solutions et seulement c’est deux solutions : un casque de studio ou des enceintes de monitoring. Tout autre matériel ne fournira pas le résultat attendu…
Qu’est-ce que des enceintes de monitoring ?
Ce sont des enceintes procurant le son le plus plat ou le plus neutre possible. C’est à dire que vous allez entendre par le biais de ces enceintes un son sans grave, ni aigu.
Mais pourquoi chercher ce résultat ?
Parce qu’il sera difficile, voire impossible, de régler correctement votre production si vos enceintes apportent préalablement des corrections de grave, medium ou aigu. L’apport en effet se fera donc a posteriori via votre DAW.
Mon Home Studio se compose d’un casque. J’ai fait ce choix, principalement pour une raison d’encombrement, car les enceintes de monitoring sont un matériel relativement volumineux, difficilement intégrable dans un petit studio de 12 m2 comme le mien. Mon casque est un modèle studio de chez Beats.
V. Avoir un instrument de musique
Pour l’instrument de musique, quel qu’il soit, je vous conseille, pour être sûr d’acheter de la qualité, de prendre l’avis d’un pro dans un magasin de musique. C’est complexe. Par exemple, pour une guitare, le choix de l’instrument n’est pas la seule problématique. La qualité des cordes et du câble de raccord sera aussi importante que celle de la gratte en elle-même. Si l’interface et le DAW sont des produits de compétition, tout peut être remis en cause par un mauvais choix d’instrument et de périphérique.
Prenez donc conseil auprès d’un vendeur dans un magasin de musique. Ces types sont des passionnés et sauront vous aiguiller un maximum.
VI. Les choses sérieuses commencent…
Votre instrument est relié à votre interface pilotée par le DAW ? Vous êtes face à votre ordinateur le casque en position ? Découvrons en détail, telle Alice, le monde merveilleux du home studio.
1. A la découverte du DAW…
Me voici devant mon Mac, pour lequel je ne vous refais pas l’article, vous avez compris tout l’intérêt de ce système plutôt que celui du PC, quand on prétend faire du multimédia. Qui plus est, l’iMac est livré avec des utilitaires intéressants comme Garage Band (à présent Logic Pro X). Je l’utilise transversalement à Studio One, notamment pour le son de sa batterie. J’utilise aussi iMovie (à présent Final Cut Pro) qui me permet de faire les vidéos tuto que je balance sur ma chaine YouTube.
1.1 Studio One 5 Artist
Concernant Studio One, vous voyez que les lignes de guitares se composent de pistes superposées permettant un effet stéréo. Bleu ciel et rouge pastel pour la guitare électroacoustique, puis bleu foncé et rouge pour la guitare électrique. Une ligne et une couleur différente s’ajoutent à chaque apport d’instrument. Chez moi, la basse sera en violet, la batterie en jaune, le chant en blanc etc.
En bas, j’ai ma table de mixage avec 6 déclinaisons de réglage. Tout en dessous, je choisis mon instrument à mixer que je reconnais au même code couleur.
1.2 Ampli de guitare virtuel : Ampire
Outil intéressant : l’ampli guitare. Je l’édite et il apparait dans une fenêtre avec une image intuitive qui représente les différents potentiomètres d’overdrive, bass, presence, gain etc.
A droite, se constitue un haut-parleur virtuel pour lequel existe des effets de sons prédéfinis. Idem pour le son guitare côté gauche. J’ai enrichi celui-ci d’un pack metal pour mes productions, allez savoir pourquoi ? Une lubie, sans doute.
Et je peux également accéder à un pedal board comme sur un ampli réel, avec une pédale de modulation, un delay ou une reverb.
Cet ampli virtuel agit comme un véritable ampli guitare, ce qui est, je l’avoue, bluffant…
1.3 Clavier maître virtuel : Presence
Autre outil : l’instrument « Presence » . Il s’agit d’un clavier maitre numérique qui communique avec le clavier physique à côté. Je peux composer directement depuis ce clavier virtuel via l’interface entrante. J’actionne l’interrupteur midi sur le clavier physique. Par la suite, j’interviens dans le DAW en jouant les notes directement sur le clavier physique. Je l’utilise principalement pour jouer la basse, les claviers (orgue et piano) et les différents instruments à cordes. Dans le cas présent de la basse, j’édite également un ampli basse virtuel me permettant d’obtenir exactement le son de basse que je souhaite pour ma prod…
2. L’interface audio : entrons dans le détail
2.1 Description
Il s’agit en fait d’une carte son. C’est un élément indispensable, car sans cette interface audio, impossible de relier votre instrument à votre ordinateur, ce dernier n’étant pas équipé pour recevoir un instrument.
Avec deux entrées mixtes micro/instrument en face avant, l’interface audio AudioBox USB est idéale pour les auteurs-compositeurs/interprètes. Il suffit de brancher deux appareils (micro et/ou instrument) et disposer d’un système d’enregistrement stéréo simple d’emploi. Une commande de mixage permet d’équilibrer le niveau entre le signal d’entrée et le signal lu depuis l’ordinateur, sans retard gênant.
En face arrière, vous bénéficiez également d’une paire de sorties symétriques de niveau ligne, d’une sortie casque ultra-puissante d’une limpidité cristalline, ainsi que d’une entrée/sortie MIDI, ce qui permet de connecter un clavier maître MIDI.
2.2 La solution idéale
Cela donne au final une solution d’enregistrement mobile simple et abordable. L’AudioBox USB est maniable et transportable, si vous souhaitez enregistrer chez un pote. Son châssis en acier est robuste, lui permettant donc les rigueurs des déplacements. Pour finir, son prix est extrêmement abordable : 119 €.
Si vous souhaitez vous équiper avec l’AudioBox USB de Presonus vous pouvez passer par mon lien pour vous la procurer (il s’agit d’un lien d’affiliation).
Pour ma part, j’ai l’habitude de brancher mon câble Jack à gauche que j’utilise pour ma guitare. Le câble XLR à droite est relié au micro. Je remonte le long du câble XLR et j’arrive donc… au micro… y’en a deux qui suivent, ça fait plaisir ! Tant pis, je continue, je suis lancé.
3. Au bout du XLR : le micro
3.1 STC-3D Lanen par Prodipe
Il s’agit d’un micro studio à condensateur livré avec une fixation type « araignée » qui permet de corriger les vibrations aériennes et du sol pour évincer la moindre interférence phonique. Le mien est un micro Prodipe STC-3D désigné par Lanen (Ludovic Lanen, ingénieur du son des plus grands…).
C’est un produit assez cher (229 €), il faut en être conscient. Mais ce matériel est un outil professionnel, dont on ne peut plus se passer une fois essayé.
Les produits Prodipe sont des produits de très bonnes factures et concurrencent sans problème des produits plus chers. Prodipe est une marque française et rien que pour ça, ça mérite que l’on s’y intéresse.
3.2 STC-3D MK2 Lanen par Prodipe
Le STC-3D MK2 Lanen (la version actuelle, mon modèle ne se fabrique plus pourtant c’est la même description) est l’un des seuls micros statiques du marché, équipé d’une vraie large capsule de 34 mm, à double diaphragme plaqué or d’un pouce, dans cette gamme de prix. La quasi-totalité des autres marques parlent de large membrane pour des capsules de 16 à 19mm et la différence est de taille !
Contrairement aux produits « d’entrée de gamme » souvent trop froids et trop brillants, le STC-3D MK2 Lanen offre un son qui restitue parfaitement la définition et la chaleur de la source enregistrée et permet d’obtenir des prises de son efficaces avec beaucoup de présence.
Il s’agit d’un micro qui est aussi bien fait pour l’enregistrement de la voix que pour enregistrer des instruments. Il permet de combiner 3 types de microphones en 1. C’est à dire qu’il est à la fois cardoïde, super-cardoïde et omni-directionnel. Le positionnement d’un interrupteur permet de faire varier la réception de la membrane. Je ne suis absolument pas déçu par ce micro, par sa qualité et son prix, qui m’a été conseillé par un vendeur dans un magasin de musique.
Si vous souhaitez acquérir ce superbe microphone de studio, vous pouvez passer par mon lien pour vous le procurer (il s’agit d’un lien d’affiliation).
4. Mon matériel d’écoute
Comme précisé plus haut, j’ai fait le choix pour des raisons pratiques de ne pas m’équiper d’enceintes de monitoring. J’avais donc le choix entre divers casques de studio. Il était hors de questions d’acheter des casque de studio à bas prix, car la qualité d’écoute est primordial. Je ne souhaite pas laisser passer des erreurs sur ma prod que je n’aurai pas entendu.
Mon choix s’est donc orienté vers la marque Beats de Dr Dré, comme quoi il n’y a pas que de mauvaise chose dans le RAP ou le R’N’B (bah si en faite, sauf ce casque…). Enfin Beats, je devrais dire « Apple », car je ne sais pas si vous êtes au courant, peu le savent, mais Apple a racheté Beats en 2014 pour 3 milliard de dollars. Avec ce rachat, Apple a lancé sa plateforme de streaming : Apple Music. C’est à partir de ce moment que je me suis intéressé à ce casque.
Les principales caractéristiques de ce casque sont la réduction active du bruit (Pure ANC) et le fait qu’il soit circumauriculaire (c’est à dire qu’il englobe parfaitement l’oreille). Cette technologie Beats bloque de manière active le bruit extérieur et utilise le traitement audio en temps réel pour préserver la clarté, l’émotion et la palette sonore.
Il identifie en continu les bruits indésirables et s’ajuste en temps réel pour offrir une expérience d’écoute optimale, fidèle au son créé lors de la production. Ces caractéristiques spécifiques font de ce casque un des meilleurs du marché. Cependant, cette technologie nécessite une batterie qu’il faut recharger. Si votre batterie est déchargée, il est impossible d’écouter quoique ce soit et donc de travailler.
Si vous souhaitez acquérir ce superbe casque de studio, vous pouvez passer par mon lien pour vous le procurer (il s’agit d’un lien d’affiliation).
5. Mes instruments
Primo, ma guitare folk. C’est une Ibanez V300 BS que je traine depuis mes 15 ans (quand je vous disais que je prenais soin des choses…). Il s’agit d’une guitare fabriquée en 1982 qui valait environ 400 € à l’époque. Difficile de faire un rapprochement avec ce qu’elle vaudrait réellement aujourd’hui. L’argent n’a plus la même valeur et Ibanez n’en fait plus des guitares comme ça. Le son est très bon, mais c’est une acoustique. Elle n’est donc pas raccordable à mon home studio sans un micro.
C’est la raison pour laquelle j’ai investi dans une électroacoustique de marque Lag, modèle T80DCE, qui est une entreprise française. Bon, fabriquée au pays du coronavirus certes, pour la somme de 330 €. Equipée de micro Shadow, c’est un bon rapport qualité/prix. Je l’utilise en concert et pour enregistrer (notamment mon premier album), en me raccordant au home studio.
Pour finir, ma guitare électrique Ibanez AX 7221 (400 € à l’époque) 7 cordes. Elle comporte une corde de SI grave en plus, ce qui est idéal pour le gros son et vous facilite l’attrape du MI plutôt que de le faire sur la 6e corde.
Il s’agit de ma première vraie guitare électrique, que j’ai acheté quand j’avais 18-20 ans (comment ça y a longtemps ??!!). J’ai eu quelques daubes avant. Il fallait juste que j’économise un peu…
Si vous souhaitez savoir comment choisir et/ou acheter une guitare folk ou une guitare électrique, je vous invite à aller visionner les tutoriels vidéos que j’ai réalisé sur ma chaîne YouTube dans la section « Apprendre la guitare ».
Je pense avoir tout dit. Vous savez maintenant avec quoi je travaille et j’espère que vous retiendrez l’essentiel : bien choisir son matériel. Que ce soit l’interface, le DAW, mais surtout, surtout, l’instrument de musique. Je vous rappelle le conseil de base que vous connaissez si vous êtes musicien : passer la porte d’un magasin de musique et demander l’avis des vendeurs. Ces types sont des passionnés toujours ravis de faire part de leur expertise.
Pour aller plus loin, je vous propose une séance de coaching de 30 min OFFERTE ! Vous pourrez ainsi me poser toutes vos questions et les problématiques que vous rencontrez. Par la suite, nous pourrons convenir d’un coaching périodique afin que vous puissiez vivre un jour de votre musique :
Tout artiste souhaite savoir comment écrire une chanson. Bien sûr, je ne délivre ici que mon point de vue sur le sujet en lien avec ma propre expérience et il est entendu que vous trouverez sur le net mille et une autres façons de faire.
Ainsi, je vous propose par ailleurs et gratuitement un e-book de ma conception récapitulant les étapes principales du sujet du jour : comment écrire une chanson.
Comment écrire une chanson : préambule
Le prérequis incontournable est la maitrise d’un instrument de musique, guitare ou piano idéalement. Il faut savoir jouer d’un instrument pour associer écriture et composition.
Première étape de réflexion : déterminer le style musical qui a votre préférence. Les compositions de chansons de style pop, rock, métal, R&B, rap, techno sont parfaitement différentes. Certes, on peut admettre que pop, rock, métal et même variété française possèdent une structure similaire. A l’inverse, les musiques urbaines évoluent dans un registre bien particulier. Donc, la détermination du style recherché est primordiale et préalable pour aboutir au deuxième point : la structure de la chanson.
I-2 Structurer votre chanson
Dans le cas d’une chanson rock, il y a une intro, un refrain, des couplets, un pont et une coda. Une structure classique se schématise à l’aide des repères suivants. Appelons « A » les couplets, « B » le refrain et « C » le pont. Les structures de composition traditionnelles seront :
I-2-1 Structures de composition traditionnelles
1/ Intro, AABABCB
2 / Intro, ABABCB
3/ Intro, AABABCAB
I-2-2 Prenez garde au temps radiophonique
Votre choix de structure dépendra aussi de la durée que vous donnez à votre composition. A ce propos, gardez à l’esprit que le temps de diffusion radiophonique standard est de 3 minutes à 3 minutes trente secondes maximum. Donc, si votre projet intègre une destination dans ce medium, vous devez viser un résultat final d’une durée incluse dans cette fourchette. Pour le coup, mon exemple n’est, pour le moment, pas le meilleur car la plupart de mes compositions avoisinent les cinq minutes ; je me fais cependant fort de les remanier si nécessaire.
Autre contre-exemple, « Bohemian rhapsody » de Queen (le meilleur cover connu est ici). La version intégrale dure 6 minutes et le groupe a tenu, mordicus, à ne rien couper : le producteur refuse d’abord de le proposer aux radios, mais ce sont elles qui finalement se sont appropriées le titre faisant fi de sa longueur… Mais bon, à moins d’avoir la renommée de Queen, je vous conseille 3 minutes 30 maximum. Et si vous avez la renommée de Queen, vous n’avez pas besoin de mes conseils.
I-3 Composer sa chanson
Troisième item, la composition en elle-même. Une chanson est construite de deux éléments clés : le chant et la musique. Le chant introduit lui-même un texte et une mélodie, dite le phrasé chanté. La musique, pour sa part introduit une mélodie également, un accompagnement qu’on désigne aussi par « harmonies », et enfin une rythmique.
Attention, cette dernière est non négligeable ! Elle donne le tempo. Le son d’une batterie, plus ou moins présent, est d’une importance capitale. Super exemple, sachez que « Born to be alive » de Patrick Hernandez, hymne disco s’il en est de 1978, a été composé initialement en 1973 sur un tempo hard rock qui fit un bide et dont The Traceelords se sont inspirés ici. L’air de la chanson est similaire, mais la différence rythmique leur confère à chacune une identité propre.
I-4 L’importance des paroles
Pitié ! S’il vous plait, faites-en sorte que votre texte ait un sens. Une trop grosse majorité de chansons qui passent en radio n’ont aucun sens. En français comme en anglais, même si la seconde est beaucoup moins riche que la première, la plupart des textes n’ont ni queue ni tête, voire sont parfaitement ridicules.
A mon sens, les paroles d’une chanson doivent :
– Porter un message
– Mettre en valeur la mélodie du morceau
– Traduire une émotion
– Respecter la nature et la structure de l’ensemble.
I-5 Faut-il écrire les paroles avant la musique ou l’inverse ?
Soyons binaire, il n’y a que deux possibilités pour quelqu’un qui travaille seul et qui est donc un auteur et compositeur. Soit le texte d’abord, soit la musique d’abord.
Cas n°1
Si c’est le texte d’abord, l’opération est similaire à l’écriture d’un poème. J’ai opté pour cet ordre à deux reprises. Je remarque que le texte est mieux travaillé, plus abouti. Par contre, j’ai eu plus de difficultés à le mettre en musique. Adapter le nombre de pieds qui composent un vers ou une phrase complète à la mélodie peut finir en casse-tête.
Cas n°2
J’écris la musique d’abord. Je recherche un thème à la guitare qui me plait, puis je commence à faire du phrasé-chanté dessus. Le fameux « yaourt ». Des mots commencent à sortir sans idée de cohérence au début. Ces mots résonnent en sons dans votre esprit et structurent déjà votre ébauche.
La phraséologie s’effectuera dans une seconde étape. C’est cette technique que je préfère. Je structure musicalement ma chanson avec mon intro, mon couplet, mon refrain. Je finalise le pont plus tard. Là, je chante mon yaourt sur ma musique de façon à mettre en lumière ma mélodie-chant. In fine, toute la partie musicale est calée et il n’y a plus qu’à intégrer le texte.
La grande majorité des professionnels travaillent ainsi. Un compositeur travaille une orchestration complète et donne le bébé à un auteur pour le texte. Super-méga contre-exemple : Elton John. Son complice de toujours, Bernie Taupin écrivait préalablement les textes, toujours. Puis, Elton John composait à la lecture des textes, toujours… Un petit exemple là.
I-6 Le choix du texte
I-6-1 Le choix de la langue
Je vous renvoie d’abord au point 4 : la chanson doit porter un message. Le choix des mots est extrêmement important. Se pose ici la question « dans quelle langue j’écris ma chanson ? ». Fatalement, vous aurez plus de facilité dans votre langue maternelle bien que l’anglais, à mon sens, soit un idiome qui se chante plus facilement. Je vous rassure, j’ai, moi aussi, besoin du dictionnaire pour écrire en anglais. Ce support me parait plus facile à mettre en phrase ; il est sans doute plus convenu.
En tant que français, la critique sera aussi plus souple. Choisir l’anglais est peut-être, encore, un subterfuge pour arriver à ses fins : les termes sont moins précis et les tournures de phrases plus automatiques lorsqu’on a juste une maitrise moyenne de la langue. Le français est bien plus juste. Et puis, soyons clair, une phrase qui ne mène nulle part s’entend de suite en français.
I-6-2 Le champ lexical
Pour vous aider, une fois le titre de votre chanson acquis, vous pouvez faire une recherche du champ lexical des termes principaux de celui-ci. Je prends l’exemple d’une de mes compos : « Morgane née de la mer ». J’ai noté sur une feuille des mots tirés des légendes arthuriennes et des mythes celtiques que je voulais absolument voir apparaitre dans le texte final. En relisant mes choix, les rimes se sont imposées d’elles-mêmes. De la même manière, vous pouvez balancer sur le papier toutes les références qui vous connectent à votre titre ou à un terme majeur de celui-ci.
Dans le déroulé, il est possible que les couplets viennent plus vite que le refrain. Vous pouvez vous trouver sec aussi pendant un long moment. Dans ce cas, mieux vaut lâcher l’affaire pendant un temps pour revenir plus conquérant : vous reprenez votre guitare et l’inspiration coule de source. Y’a pas de règle. Il m’est même arrivé d’avoir le déclic en dormant ou pendant la phase d’endormissement. Et paf ! réveil en sursaut et à une heure du matin me voilà en train de gratter le fruit de mes pensées embrumées. Pour la prise de note rapide et la trouille d’oublier la bonne idée qu’on vient d’avoir, vous pouvez opter pour le bloc note à portée de main en permanence ou le dictaphone (bien entendu l’appli smartphone du même tonneau pour les geeks).
I-7 Le choix de la musique
Point de départ : un riff à la guitare ou une mélodie sur le piano. Et vous regardez comment ça s’enchaine. Bien sûr, vous avez le niveau technique nécessaire. Important : respectez la tonalité initiale pour mélodie et chant, sinon l’impression de fausseté va sauter aux oreilles. Mais l’organe de base est le « riff » (de l’acronyme anglais rythmic figure), ou « ostinato » qui est un phrasé musical qui se répète en boucle.
Ce principe comparable à un thème, existe depuis le moyen-âge et les troubadours pour accompagner les chansons de geste. Les mots « ostinato » ou « riff » peuvent s’oublier : retenez le principe. Aspect suivant, tout aussi important : la rythmique. Celle-ci doit être permanente et continue et s’appliquer autant à la mélodie qu’au chant. L’ensemble doit être cohérent et harmonieux. Maintenant place à la pratique.
Retour sur les 4 éléments principaux de la construction d’une chanson :
1. Le texte, les paroles
2. La mélodie chant ou phrasé-chanté
3. L’accompagnement / les harmonies
4. La rythmique
Voyons cela d’une manière plus pratique.
Guitare à la main : ce sera plus compréhensible sur la vidéo ici. Mais, si vous n’y accédez pas, je tente une explication littérale.
II-1 Le choix des accords
Je vous propose de taper dans une suite d’accord classique : la mineur « Am », do majeur « C », sol majeur « G », mi majeur « E ». Le travail principal consiste à produire un enchainement ordonné des accords. La tonalité doit être respectée avec une tierce d’écart. Par exemple, les accords en ré (mineur et majeur) « D » et « Dm » ont cette particularité de produire une sensation d’appel ou d’ouverture vers un autre enchainement. Après, il faut faire tourner tout cela pour le mettre dans l’ordre qui éveille un intérêt.
J’aime bien l’accord de mi mineur « Em », qui est relativement simple à atteindre sur une guitare et qui est parmi les plus graves, ce qui correspond particulièrement à ma tessiture vocale. Et puis, c’est le premier accord de « Nothing else matters » de Metallica. Et j’aime Metallica, pour ceux qui ne l’auraient pas compris.
Donc, je fais tourner le mi mineur. A la tierce, je trouve un sol majeur « G ». En accord frappé ou en arpège (info béotien : quand tu joues les cordes l’une après l’autre). Arpège dans l’ordre ou dans le désordre ou encore dans un autre ordre. Deux accords, ça fait un peu pauvre. Pour rester dans la même tonalité j’ajoute un do septième « C7 ». Maintenant, je dois trouver une mélodie chant bien marquante qui s’immisce dans l’esprit. Si je l’oublie en un instant, c’est que ça ne collait pas correctement. En route pour le yaourt…
II-2 Le choix du phrasé chanté
Donc, je balance des sons. On dirait de l’anglais, mais ça ne veut strictement rien dire et un anglophone n’y retrouverait pas son Shakespeare. Le but est de trouver la mélodie du chant et trouver des sons qui collent parfaitement à l’accompagnement. Vous entendez des sons faux ou disharmonieux, c’est normal : je suis en phase de recherche et de travail. J’ai l’équivalent du couplet en ligne de chant, maintenant je cherche une ligne de chant pour le refrain.
Pour celui-ci, je remplace le « C7» en fin par un ré majeur 4 « D4 ». Et, comme je disais plus tôt, je trouve que cet accord appelle une suite. J’enchaine le tout. Me voilà avec un semblant de refrain et de couplet. Phase suivante, je fais en sorte que l’ensemble se coordonne bien. Si ce n’est pas le cas, couplet et refrain ainsi bâtis ne sont pas fait pour être dans la même chanson.
Il me semble avoir trouvé quelque chose qui n’est certainement pas le tube de l’année, mais une bonne base de travail. Avec 4 accords, j’ai un enchaînement de couplets et refrain qui fonctionne. La mélodie sonne sympathique. Je viens réellement de faire cette combinaison à l’instant sans recherche préalable, je précise. C’était l’exercice promis et comme je sens un certain potentiel, je vais travailler la suite pour vous proposer la phase suivante : l’enregistrement sur mon home studio.
Vous êtes bloqué au stade de l’enregistrement de votre chanson fraichement composée ? Alors lisez bien ce qui suit…
Nous avons précédemment construit notre projet de chanson, il est temps de se tourner vers mon DAW (digital audio workstation), en français STAN (station de travail audio numérique), pour fixer, non pas sur la bande mais sur disque dur le fruit de notre travail.
Sur la vidéo, vous verrez que je partage mon écran avec une incrustation. Je travaille sur Studio One, mon DAW.
III-1 Créer un nouveau fichier
Je crée un nouveau morceau, le logiciel affiche une boite de dialogue avec date et artiste, et je ne renseigne rien d’autre au début ; fréquence d’échantillonnage, tempo, résolution… je n’y touche pas pour le moment. Par défaut, je choisis toujours le morceau vide. En dessous, le logiciel propose toute une liste de morceau préformaté. Je reste sur mon idée première. Je valide et s’affiche une page de composition.
Tous les DAW vous proposerons une arborescence similaire à ce stade. Je prends une piste audio mono. Pour ce projet, je choisis quelque chose de relativement basique : 2 pistes guitare, 1 piste basse, 1 piste chant et peut-être une piste batterie si on a le temps. Je positionnerai une guitare à droite et une autre à gauche pour obtenir un effet stéréo sympathique, mais avec deux enregistrements différents.
III-2 Enregistrement des pistes de guitare
La première piste de guitare sera à gauche de mon audiobox, qui est mon interface entrante (voir vidéo : « comment créer son home studio »).
Je branche ma guitare électro-acoustique. J’envoie le tempo. Je commence à 70 à la noire pour me rendre compte que c’est trop lent. Ce tempo se compose de 3 temps faibles et 1 temps fort sur lequel se produit le changement de mesure. Ces battements en arrière son me permettent de jouer « au clic » et de garder le rythme. Après essai, je constate que le bon tempo est 80. Allez ! Je me lance, je programme un départ différé avec 8 mesures pour du beurre, et c’est parti…
Maintenant je crée une nouvelle piste mono. Sur mon DAW, je vais en bas dans la partie mixage et je renomme les pistes : guitare 1 et guitare 2. Je positionne le curseur de son aux ¾ gauche pour la première et ¾ droit pour la seconde. Puis, j’enchaine l’enregistrement de la deuxième guitare. A l’issue, un traitement s’opère pour que les deux lignes de guitares se superposent bien. Phase suivante : la basse.
III-3 Enregistrement de la ligne de basse
Pour commencer une petite leçon d’un maitre en la matière : Peter Hook.
Maintenant, revenons à notre projet. Je sauvegarde la première phase que je renomme : « Don’t stop me now ». Ce sont des termes qui ressortaient pendant ma recherche. Pendant ce temps, j’ai déjà retraité le son en séparant les guitares 1 et 2. A présent, j’introduis la basse à l’aide de mon clavier maître relié à mon DAW. Pour cela, je dois caller précisément l’affaire manuellement pour que les temps de basse tombent parfaitement sur les temps forts : ça se passe toujours sur la boite de dialogue de mixage et je déplace le curseur avec la souris. Petit rappel : chaque barre verticale correspond à un temps. Ainsi, je travaille en 4 temps (4/4), donc il me faut 4 temps pour faire une mesure. Un espace inter barre correspond à une noire. Deux, c’est une blanche ; quatre, une ronde.
Par contre, l’homme n’étant pas une machine, il subsiste toujours un temps de latence qui correspond au délai de transmission d’information entre le cerveau et le doigt, qui appuie sur la touche, puis la prise en compte de la commande par l’audiobox, d’où cette nécessité de retraitement. De la même manière, au regard des lignes de guitare, on voit bien l’impact des coups frappés et la progression de l’onde induite. L’ingénieur du son devra toujours agir en post production pour millimétrer la composition quelque soit le niveau de professionnalisme des artistes enregistrés. Si on écoute le rendu à cet instant, on note bien que sans la basse le travail serait bien plus aigu. On passe à la voix !
III-4 Enregistrer la voix
Pour cette partie, il nous faut un micro à condensateur, et non un micro dynamique comme pour la scène. Idéalement, un micro à prise XLR ou USB pour se raccorder à l’interface entrante. Je vous invite à revenir sur ma vidéo « comment créer son home studio » pour voir le matos que j’utilise. Action : je calle ma voix sur le projet. Je rappelle que ce n’est qu’une voix témoin sans parole proprement dite. A l’écoute, et quand je check la piste sur le défilement, je constate que cette ligne sature un petit peu. Elle est sans doute trop forte et nécessitera un retraitement avec compresseur. Il reste du travail de fond, mais c’est cohérent pour cette étape « maquette ».
Bien entendu tout reste perfectible : je peux ajouter une batterie et d’autres entrée. Mais ce n’est pas le but aujourd’hui, car ça peut prendre des heures, des jours et des nuits. Personnellement, j’avance à l’envie et je ne peux pas tout expliquer ici en quelques frappes, mais on a bien dégrossi la problématique de base… Non ?
III-5 A retenir
A retenir, l’ordre d’apparition des artistes. J’enregistre la ou les guitares en premier, ou le piano si c’est votre instrument leader. Doubler c’est bien. C’est-à-dire faire une seconde piste de guitare, légèrement différente de la première, sinon le rendu sera pauvre harmoniquement parlant. Vient ensuite la basse. Puis, je vais d’ailleurs ajouter une autre piste pour un violoncelle par exemple. Pour ce faire, je choisis la fonction éditeur d’instrument dans Studio One…
Je peux le jouer en direct sur le clavier numérique. Ce genre d’instrument donne du coffre et de la profondeur. Mon projet final intégrera une ligne de batterie. Même procédé d’insertion dans mon logiciel. Je choisis une boucle rock acoustique que je peux aussi dupliquer tout en intégrant un simple charleston au début…
Evidemment, Studio One demande une habitude de manipulation pour être à l’aise, comme tout logiciel. Vous voyez que ça demande du tâtonnement. J’avance, je reviens, je modifie. Bref, ça prend beaucoup de temps.
Notez bien l’importance de la coda à la fin pour conclure et la cymbale. Notre maquette initiale est bouclée. Elle dure 3:30 minutes. Souvenez-vous, 3:30 est le format modèle pour passer en radio. Je vais réfléchir à la suite : je peux prévoir un solo ou pas et on en reparle d’ici quelque temps.
Pour aller plus loin, je vous propose une séance de coaching OFFERT de 30 min. Vous pourrez ainsi me poser toutes les questions que vous voulez ainsi que les problématiques que vous rencontrez. Par la suite, nous pourrons convenir d’un coaching périodique afin de que vous puissiez un jour vivre de votre musique :